• Si, si, c'en est

    Yves Barré

    « J'ai tant rêvé de vous
      Tous les jours en silence !
      Le cœur gros d'espérance
      Dans ces moments si doux.»

    Ces quatre vers agrémentaient l'image. Sur la partie correspondance, on peut lire :
    « De mon cœur sincère, acceptez de votre fiancé,
    mes plus doux et fidèles bons baisers.»

    L'envers n'est pas loin de valoir l'endroit.

     

    Cette linogravure est la dixième de Si ce n'est pas de la poésie... qu'est-ce donc ?

    Deux pochettes de 6 images chacune constituent l'ensemble. Chaque linogravure (format A5) est tirée à 6 exemplaires, en 2 couleurs, sur papier Kraft 90 g.
    Pochette 1 (linos I à VI) : 12 €
    Pochette 2 (linos VI à XII) : 12 €
    Port pour 1 ou 2 pochettes : 2 €

     

     

     

    « Page de carnetRayons »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 4 Octobre 2019 à 06:28

    Musique d'accompagnement recommandée : Kraftwerk : "Radioactivity"...

      • Vendredi 4 Octobre 2019 à 21:27

        C'est de la bombe !

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    2
    Vendredi 4 Octobre 2019 à 10:53

    J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
    Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant
    et de baiser sur cette bouche la naissance
    de la voix qui m’est chère ?
    J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre
    à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
    au contour de ton corps, peut-être.
    Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante
    et me gouverne depuis des jours et des années
    je deviendrais une ombre sans doute,
    Ô balances sentimentales.
    J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille.
    Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie
    et de l’amour et toi, la seule qui compte aujourd’hui pour moi,
    je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres
    et le premier front venu.
    J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme
    qu’il ne me reste plus peut-être, et pourtant,
    qu’à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois
    que l’ombre qui se promène et se promènera allègrement
    sur le cadran solaire de ta vie.

    Robert Desnos

    3
    yannick lefeuvre
    Vendredi 4 Octobre 2019 à 13:31

    Je mettrais bien le poème de Desnos dans la fêlure de l'homme sur une musique de Kraftwerk ...

      • Vendredi 4 Octobre 2019 à 21:41

        Tu maîtrises l'art de la synthèse.

    4
    Rodger
    Vendredi 4 Octobre 2019 à 22:48

    Thé Ache m'a doublé.

    Si bien que je ne sais plus que dire...

    In any case, nous baignons ce soir dans un océan de poésie.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :