• Six en quête de

    6 Paysages

    Six Paysages en quête de rien, de A à F, 2017, acrylique sur toile, 19 x 27 cm chacun

    J'ai livré peu d'éléments de cette série de paysages. Hormis cette note du 2 octobre : « Il y a, au bord de notre confort, une déchirure.
    Au bord de notre confort, une tache rouge qu'on s'efforce d'oublier ou, à défaut, de minimiser.»
    Ces déchirures, marques de deuils successifs, tiennent de la pensée et de l'image. Comme le corps, la toile a ses limites, mais ici rien ne permet de préciser si le paysage est en moi ou hors de.
    La série, commencée en juillet, s'achève provisoirement avec ces Paysages en quête de rien. Avec le temps, les déchirures ont fini  par perdre leur charge affective et devenir des éléments essentiellement graphiques.

    En écho, on sera touché par la justesse des mots d'une lettre au père publiée dimanche sur le blog de Célestine.

    « On n'a rien vendredi ?Nage libre, figures imposées »

  • Commentaires

    1
    Lundi 27 Novembre 2017 à 06:23

    Finalement, ce doit être aussi impossible que celle du Graal, la quête du rien !...

      • Lundi 27 Novembre 2017 à 08:53

        Pour paraphraser, c'est à ça qu'on reconnaît la quête.

    2
    Lundi 27 Novembre 2017 à 08:45

    j'ai eu un com sur mon blog,qui va, je pense très bien, à tes peintures

    " fissure de timidité "

    ???

      • Lundi 27 Novembre 2017 à 08:52

        Le commentaire récent de Tmor sur ton blog irait tout autant : « On oublie l'ombre et le flou parfois mais quand on s'arrête un peu ça redevient clair qu'ils ne nous ont jamais quittés.»

    3
    Lundi 27 Novembre 2017 à 10:57

    les paysages sont au départ extérieurs c'est après qu'ils s'étendent vers l'intérieur si bien que les frontières deviennent floues et quelques repères ne sont pas superflus voir super flux

    signé : auto portrait

      • Lundi 27 Novembre 2017 à 22:52

        De Georges Perros, à propos d'intérieur et d'extérieur : « À quoi bon donner un nom  à ce qui résiste ? »

    4
    Lundi 27 Novembre 2017 à 15:49
    celestine

    Merci beaucoup pour le lien vers mon billet.

    Je suis très touchée.

    Les déchirures nous entament, mais elles font partie de nous et n'entament pas la cohérence de l'ensemble.Au contraire, elles lui en donnent, en apportant la beauté de la fragilité  là où il n'y avait que de la force.

    C'est ce que disent tes tableaux.

    ¸¸.•*¨*• ☆

      • Lundi 27 Novembre 2017 à 23:05

        La fragilité : autre façon de se reconnaître.

      • Lundi 27 Novembre 2017 à 23:33
        celestine

        oui

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    5
    le wolf
    Mardi 28 Novembre 2017 à 11:11

    C'est parceque le fond est plein d'immobiles vibrations, reflets de vies grouillantes et foisonnantes que le blanc, souvent associé au rien au vide s'impose à l'œil. 

    C'est ce fond, comme les autres de cette série, travaillé, certainement griffé dans un peu d'épaisseur, vibrant, finalement compliqué dans son détail,qui me plaît, m'attire et me laisse perplexe. 

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