• Tout s'en va

    Chemin de Durcet

     

     

    Ce dessin accompagnait un poème élu sur le Chemin des poètes de Durcet en 2009.

    Idée d'un temps suspendu.

    Tant à espérer : la graine, le nid.

     

    « Hippolyte a fier cimierL'hiver approche. Prenez un Polder. »

  • Commentaires

    1
    yannick
    Dimanche 23 Novembre 2014 à 05:59

    Ainsi, tu obliges la philosophie platonicienne à revoir l'idée même du concept.


    Visiblement pour toi, le concept de table inclut des liens ( graine, gland, nid...) là où la philo.


    s'emploie à les sabrer pour dit-on pouvoir penser en toute liberté.


    Et pour les chaises ?

    2
    Dimanche 23 Novembre 2014 à 08:15

    Le dessin d'aujourd'hui est aussi beau que le modèle d'hier...

    3
    Dimanche 23 Novembre 2014 à 08:31

    L'arbre n'était plus dans la terre, il n'avait plus de racines, hormis les quatre pieds bancales d'une "méchante" table. Il n'avait plus de rameaux, plus de feuilles, mais lui restait un gland, juste bon pour les vers. Un barré qui passait là a ouvert le tiroir de guingois de la  fameuse table. L'oiseau était là, l'oeil grand tout vert comme le tiroir. A ce monde de guingois que peut apporter l'oiseau ? Un coup d'aile, une graine, un nid ? Juste la vie

    4
    Dimanche 23 Novembre 2014 à 09:46

    Il est recommandé de regarder de temps en temps dans le rétro... Comme ça, on voit mieux où on va...

    (Pour préciser un peu : ton dessin accompagnait un poème de Claude Cailleau, extrait de Pour une heure incertaine.)

    5
    Dimanche 23 Novembre 2014 à 11:51

    Difficile d'être serin quand on est glandestin !

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    6
    K
    Dimanche 23 Novembre 2014 à 12:39

    En tout cas c'est pas un fond de tiroir.

    C'est beau, ah !

    ;-)

    7
    Dimanche 23 Novembre 2014 à 18:22

    une autre manière de glander (dans le sens de vivre le temps)

    signé : pédonculé

    8
    Dimanche 23 Novembre 2014 à 22:18

    @Yannick – Le concept de tiroir, qu'est-ce ?

    @Laurent – Parfaitement d'accord avec toi. Ce dessin cache bien son jeu. Pas étonnant non plus que Yannick ait convoqué Platon.

    @Lily – Quelle réponse Platon va-t-il trouver à cette très forte question : « À ce monde de guingois que peut apporter l'oiseau ? »

    @Topa – Le temps m'a manqué pour entreprendre la recherche. Ah si j'avais connu l'internet !
    À lire ici.

    @Flora – Ça pourrait être pie.

    @K – Parfaitement d'accord avec Laurent et toi. Ce dessin cache bien son jeu. Pas étonnant non plus que Yannick ait convoqué Platon.

    @thé âche – Je ne sais plus qui cherchait à renouveler l'insulte, mais "Pédonculé !" pourrait enrichir la liste.

    9
    Yannick
    Lundi 24 Novembre 2014 à 07:20

    Le poète, le peintre et la conteuse éveillent la table à ce qu'elle fut. Perspective de deux pieds arrières pour dire encore


    de quel monde elle est issue. L'oubli de ce réel au profit d'une pensée pure nous coupe de la vie.


    Alors, à table !

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