-
Tranche de...
C'est l'heure de ma rédaction. De quoi vais-je entretenir mon fidèle lecteur ? Une gauloiserie ferait une suite au billet précédent. J'ai sous les yeux une gravure de Gustave Doré : Sacrifices humains chez les Gaulois. Hum ! Je ne peux tout de même pas dénigrer mes ancêtres.
Ouvrons le carnet de dessins*. Il y a de l'inédit dont je pourrais livrer un soupçon.
Montrer cette rangée de chaises que j'installe pour une photo de groupe. On m'y voit nu. Nu – voilà qui augmente l'audience sur le net. Brouillon pour la planche XXII d'une série en cours..
Montrer ce couple de jeunes femmes que j'aimerais traiter comme Valloton, dans Femme nue assise dans un fauteuil rouge, conservée au musée de Grenoble.
Montrer cette danseuse qui ne sait pas sur quel pied danser. Il faut dire qu'elle en a trois... pieds. Projet pour un objet blistérieux.
Que choisir ? Je suis comme l'âne de Buridan.
Je ne sais pas où j'ai mis ma serviette.* Sur l'image ci-contre, carnet vu sur la tranche.
-
Commentaires
6Vougeot ClosdeMercredi 28 Septembre 2016 à 10:36Je propose que le chemin des poètes plutôt que de se dérouler à Durcet se passe à Alésia. Et comme ça, en plus, je pourrais y aller facilement ...
-
Mercredi 28 Septembre 2016 à 14:11
Cette suggestion devrait figurer au programme des candidats à la présidentielle.
L'un d'eux a déjà mis une option ; dans son discours prononcé devant le collectif "France fière", du 24 mai 2016 :
« Voilà ce qu’écrivait le grand Ernest Lavisse à l’intention des instituteurs de la IIIe République dans son Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire publié en 1887 :
" Il y a dans le passé le plus lointain une poésie qu’il faut verser dans les jeunes âmes pour y fortifier le sentiment patriotique. Faisons leur aimer les gaulois et les forêts des druides, Charles Martel à Poitiers, Roland à Roncevaux, Godefroy de Bouillon à Jérusalem, Jeanne d’Arc, Bayard, tous nos héros du passé, même enveloppés de légendes car c’est un malheur que nos légendes s’oublient, que nous n’ayons plus de contes du foyer, et que, sur tous les points de la France, on entende pour toute poésie que les refrains orduriers et bêtes, venus de Paris. Un pays comme la France ne peut vivre sans poésie." »Une précision toutefois : Ernest Lavisse n'est pas l'auteur du Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire, mais un collaborateur de... Buisson, directeur de l'ensemble du projet.
-
Ajouter un commentaire
Tu nous donnes le menu des prochains jours... Vivement !
Je ne parierais pas sur "prochains"...