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Un blanc aligoté avec mes rillettes ?
Autres belles pièces – Claude Vercey
Après le rouge montre-cul, le blanc aligoté.
Diderot n'ayant pas souhaité prolonger sa collaboration – il aurait une encyclopédie sur le feu –, c'est Henri Micaux qui rédige une courte note :
« [...] elle se préparait à extraire le vin blanc aligoté du réfrigérateur de la cuisine, lorsqu'ils entendirent frapper, assez brutalement, à la porte d'entrée.
– Ah ! merde ! s'écria Cécile, encore ce connard ! »*À ce moment du récit, hormis Cécile, personne ne sait rien de cet importun jobastre**. Et cela ne nous regarde pas, puisque seul le vin nous intéresse... Quoiqu'il faille craindre le pire d'un vin ayant séjourné au frigo !
Demain : le Clos du roy.***
* Henri Micaux, Histoire très lamentable de la vieille Morvandelle et du vieux Nègre, ed. Le Manuscrit, 2006
** Rien ne dit non plus que cet importun soit également jobastre, mais ce dernier mot avait besoin de prendre l'air.
*** Tu ne vas pas nous faire ça ?
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Commentaires
Pff! Pour un jobastre pas la peine de se casser la tête ! le vin sortant du frigo fera l'affaire !
on en boit de toutes les couleurs. j'ai connu un oeunologue qui devant la rangée de barrique disait un verre à la main : un tour pour se désaltérer et le retour pour goûter.
signé : buvonzuncou (nom de dieu larirette)
J'espère que ce vin était pour faire une sauce ! lol... Passe un bon week-end... Amitiés... Lulu66
14Claude VougeotJeudi 7 Août 2014 à 17:38
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- L'aligoté, un vin très attachant...
- Henri Micaux, ch...