Un Printemps fleuri
Ne dirait-on pas une prairie fleurie ?
Passons le curseur sur une de ces jolies fleurs pour l'agrandir.
C'est une bavarde qui ne sait plus s'arrêter. Dessin d'une élève du Cp de l'école de St-Gervais qui participe aux rencontres plurielles du 30e Printemps poétique de la Suze, samedi 22 mars 2014. Il y aura là, en compagnie d'auteurs, illustrateurs, éditeurs, bibliothécaires, libraires, artisans du livre... l'un des plus célèbres bidouilleurs du canton de Conlie.
Femme au Brico
L'autre jour, celui de la journéee des femmes... Il y avait moins 20% sur la menuiserie au Brico. La dame a détaché la remorque, l'a écartée et mise à cul pour faciliter l'accès à la fourgonnette dont elle a ouvert largement les portes arrière. Le gars du Brico, vrai pro du fenwick :
– Où j'mets la palette ?
Monsieur suit, poussif sur son chariot chargé de panneaux d'aggloméré :
– Mais qu'est-ce qu'elle est conne cette bonne femme ! Je peux rien lui faire faire ! Qu'est-ce qu'elle avait besoin de détacher la remorque ! Elle est vraiment bonne à rin.
Et pendant qu'il l'invective à la troisième personne, il empale son chariot sur un potelet de protection...
source : gallica.bnf.fr
Moins négatif
Un tableau tout ce qu'il y a de plus beau, pédagogique en diable*, pour donner au téléspectateur les clés des élections municipales.
Les nombres négatifs, c'est comme les nombres positifs, sauf qu'il faut les regarder la tête en bas !
Une vraie chance que la gauche n'aie pas perdu juste 30 villes !
* une expression désuète en diable !
Abus d'incises
Comme le temps passe ! – ah ! lieu commun !
Il faut remonter au billet du 25 mars pour lire la genèse – n'exagérons rien, c'est pas le bout du monde non plus* – de cette petite linogravure. Je résume en plus court – pour faire pléonasme – : trois pousseurs de gouges ont déjà creusé leurs sillons – qu'un sang impur était à deux doigts d'abreuver et c'est Titi qui va parachever l'œuvre de sa main légère et parfumée**.
* du côté du commencement.
** – Parfumée ? Z'êtes sûr ?
... qui montrais la voie
Maman de Laure-Élie, compagne de Thierry, amie de beaucoup des passagers de ce blog, Cathy est décédée hier.
Si les poètes savent mettre des mots sur l'indicible, c'est aussi pour apaiser nos peines. Ce poème d'un veilleur à qui la mort a pris aussi une part de lui-même.
J’étais là
Je croyais pouvoir
ne jamais écrire sur ta mort
– question de pudeur
ou de dignité.
Pendant toutes ces années
– opérations chimiothérapies
hospitalisations urgences –
je t’avais accompagnée.
Toujours c’était toi
– mon amour –
qui montrais la voie.
Terrible faiblesse de ma part :
aujourd’hui j’ai écrit.
J’étais debout
au pied de ton lit.
Ta respiration trop rapide
ta bouche entrouverte
tes yeux partis.
Et je comptais les trous
du bracelet en plastique
qu’ils avaient mis à ton poignet
lors de ton admission :
Je n’avais plus que cela
pour m’accrocher encore
à notre vie ensemble:
ton poignet
un bracelet
quelques trous.
Et ce poème maintenant
pour demander trop tard :
sentais-tu que j’étais là ?
Lézards, c'est beau
Croquis pour une lino du Printemps de la poésie de Durcet (détail)
Thème de la 16e édition* du Printemps des poètes : au cœur des arts.
Jacques Renou, dont on peut se demander s'il entend bien ce qu'il lit, a compris de quoi il serait question :
– L'atelier de Groutel** sera présent à Durcet, on pourrait y tirer des linos sur le thème lézards en poésie...
– Y a pas d'lézard, on a dit en chœur, Jeff, Pascal, Thierry et moi.
– Ferait beau voir qu'on manquât cette sortie, a dit Jean-Paul.***
* La Suze-sur-Sarthe – 30e édition – et Durcet – 29e édition – ont encore une confortable avance !
** Les éditeurs présents et les auteurs annoncés figurent sur le programme donné par le biloba.
*** Pas le Jean-Paul que vous connaissez.... un autre.
Pour le printemps, choisir du vert
Vendredi, au Printemps de Durcet, c'était rencontres des poètes – et illustrateurs – avec les scolaires.
Joli moment de partage avec les enfants – et adultes – de l'école des Mots tordus, à la Ferrière-aux-étangs (61).
Impression d'un enfant de maternelle
Ces bambins – savent-ils seulement se moucher sans aide ? – tu leur mets un pinceau entre les doigts : ils te repeignent un monde. Et tu restes là, sur le bord de leur univers, à te demander comment tu as pu oublier tout ce que tu étais.
Poirier des fruits duquel on tire le poiré
Poirier en fleurs en bordure du chemin des poètes de Durcet..
On raconte que la reine Radegonde rendait la justice sous ce poirier. Rien n'est prouvé. En revanche, on est certain qu'elle préférait le poiré à toute autre boisson. D'ailleurs, on ne trouvait pas de coca à la cour.
Une image d'actualité
La vente du muguet le 1er mai (source : gallica.bnf.fr)
L'article 13 de l'arrêté municipal 2001-17 du 23 janvier 2001 réglemente la vente du muguet à Alençon.
« Hormis les professionnels toutes installations fixes (bancs, tables, etc.) sont interdites sur le domaine public ainsi que l'utilisation de camions, camionnettes, voitures automobiles et
hippomobiles.»
Doit-on inclure la chaise dans l'et cetera ?
Un festival
Festival de Cannes. L'événement culturel.* Pour l'occasion, un numéro spécial de Télérama. Et dans ce numéro spécial : une publicité spéciale festival. Deux pleines pages ! Toutes les palmes cannoises ne font pas l'unanimité, mais comme dit Télérama : « Entre la pub et les stars, c'est une vieille histoire de fric.»**
Ahoui, que l'humour n'effraie pas, offre cette réclame au magazine. « Une belle idée ! affirme Sergueï Eisenstein, je verrais bien ce fauteuil en haut des marches...»
* Celles ou ceux qui ont raté l'ouverture pourront se reporter au commentaire n° 6 posté sur le billet du 14 mai.
** Laurent Rigoulet, p 62.
Source illustration : BIU Santé Paris.