Quand un moteur de recherche perd les pédales...

Une précision pour éclaircir la question : la recherche portait sur les prises connectées.

Une image pour éclairer la réponse du moteur.

Mine de rien, dirait un ami, mes élucubrations graphiques sont soutenues par une documentation des plus pointues. Ainsi, pour les cercles, objets de toute mon attention ces derniers temps, j'ai consulté cet improbable opuscule : Les signes naturels ou gestes : manière de causer avec tout le monde pour rire et s'amuser sans faire du bruit. 64 figures avec explications.

L'auteur, anonyme, y développe un langage universel, mimique, entièrement gestuel.  Dans les trêves ou pendant les armistices les soldats de deux armées ennemies peuvent converser ensemble sans le secours d’aucun interprète et s’accorder réciproquement les mille et une choses que l’on ne se refuse jamais entre hommes civilisés quelle qu’en soit la nature. On pourra objecter que le vocabulaire est limité à 64 mots parmi lesquels : colique, lavement, prier, soldat, fusil, sergent, général, prêtre, religieuse, évêque, ange. Certes, certes... mais retenons, argument irréfutable, cette note historique :

Lorsque Cristophe Colomb découvrit l’Amérique, il se trouva en présence des naturels du pays, espèce de sauvages, dont il ne pût se faire comprendre ni comprendre lui-même à l’aide d’aucune parole.
Que fit-il alors?
Il employa les gestes pour leur exprimer sa pensée, et aussitôt ces sauvages, nullement versés dans la science du langage mimique, comprirent aisément et ils se servirent également des gestes pour exprimer leur étonnement et leurs pensées. Et c’est ainsi que sauvages et gens civilisés finirent par s’entendre.

Ci-contre : illustration des Signes naturels ou gestes... Source : gallica.bnf.fr

J'aurais pu m'y attendre : le billet précédent a déclenché un certain nombre de réactions.

Mais d'où me connaît-il, ce Jean Étienne Montucla pour me traiter de vulgaire ignorant dans son Histoire des recherches sur la quadrature du cercle ?

On connaissait l'oreiller pour les pieds. (Ahoui, du 31 juillet 2008).

Voici, au champ d'action plus resserré, l'oreiller de genoux.
« L’oreiller de genoux suit le principe de l’ergonomie et adopte un design
d’évidement en forme de cœur double face, qui épouse mieux la courbe
de la jambe et réduit la sensation de pression.»

Et bientôt, dans tous les grands magasins : un oreiller pour la tête !

Sources
la redoute.fr, listy.fr
"Mol oreiller du doute"  : allusion erronée à Montaigne dans le Journal de Du Bos (CNRTL)

Rediffusion

Toilettes publiques quelque part au bord de la N12.
Ces graffitis ont vraisemblablement  deux auteurs différents.
À gauche, le trait est fin, les oreilles pointues ajoutent un côté chatte,  le personnage semble siffler en travaillant, ce qui révèle,chez le graffeur, un certain sens de l'observation.
À droite, le trait est grossier, le personnage souffre visiblement de calculs rénaux. On a pris soin d'écrire "WC". Mouais !... irions-nous confondre ce lieu avec un isoloir ?

Ceci dit, les toilettes étaient propres.

Voici ce que nous lisons dans le Dictionnaire des altérations et falsifications des Substances alimentaires, par M. Chevalier :
« Le Chocolat a été l'objet de nombreuses falsifications par les farines de blé, de riz, de lentilles, de pois, de fèves, de maïs ; par l'amidon ou la fécule de pomme de terre ; par l'huile d'olives, d'amandes douces, les jaunes d'œufs, le suif de veau ou de mouton, le styrax calamite, le baume du Pérou, le baume de Tolu, les enveloppes de cacao séchées et réduites en poudre, la dextrine, etc. »

– Garçon, un chocolat, s'il-vous-plaît.

Empruntés au même ouvrage, les extraits suivants : « Le Chocolat a été l'objet d'une falsification plus grande : l'on y a incorporé du cinabre ou sulfure rouge de mercure, seul ou mélangé d'oxyde rouge de mercure, de minium ou des terres rouges ochracées. Cette addition frauduleuse, faite dans le but d'augmenter le poids et de simuler la couleur des chocolats véritables, a occasionné des accidents fâcheux. »

– Tout compte fait, je vais plutôt prendre un café.

Recopié dans l'hebdomadaire Marianne, le portrait d'un quidam au teint romantique de rat crevé.
Il fallait oser. Vanessa Houpert l'a fait.
Quel sens retenir pour sophistications de fille :
1. Caractère artificiel, délibérément et inutilement compliqué.
2. Caractère de ce qui relève d'une élégance raffinée ou excentrique. (définitions du CNRTL)

Voisinage fortuit entre le texte et le dessin.
Ne cherchons aucun rapport*.
Ce dessin ne sera pas exposé aux Rencontres des peintres de Saint-Céneri, les 18, 19 et 20 mai.  Mais on pourra y voir les toiles de la série Bourg et alentours, parmi les œuvres de la trentaine d'exposants.

* Même si les parties de la génération, comme disait le naturaliste du billet précédent, sont vigoureusement dressées.

Titre d'un article de mon quotidien local préféré.

Si à tout poème, il faut une chute, souhaitons qu'elle ne soit pas trop dure.

Source photo : gallica.bnf.fr