Par ahoui
Avec ce nouvel emprunt* à Jules Renard, je clos cette séquence Paresse estivale. Pas parce l'été s'efface devant la saison qui suit – il ne s'est guère montré à son avantage cette année ! – Ni parce que la paresse se porterait pâle... Comme les meilleures, les pires choses ont une fin !
J'ai extrait de mes albums** une vingtaine de photos – qu'aucun labo n'aurait tiré au temps de l'argentique – et composé sur ces images des powézies*** réglées sur la métrique du haïku à la mode occidentale. Le plus souvent, incongrus, indignes ou indigestes, ces haïkus valent bien leur qualificatif de haïkus tordus.
Voilà. Rien à ajouter.
Bretagne, 2015
Concours agricole.
Richesse de la nature –
On ne voit pas d'or. *
* « Concours agricole. La vraie richesse de la nature, et on ne voit pas d'or.» (Journal, 17.03.1906)
** album est façon de parler, vous ne m'imaginez tout de même pas rangeant !
*** graphie empruntée à Éric Dejaeger (Le violon pisse sur son powète et Le violon pisse derechef sur son powète, éd. Les Carnet du dessert de lune)
Thème Magazine © - Hébergé par Eklablog