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Plus beau que le calendrier du facteur

Yves Barré
Ruillé-en-Champagne, 15.11.22

 

Au temps de Thomas Corneille*, l'arc-en-ciel comptait cinq couleurs : rouge, jaune, vert, bleu, violet.
Plus tard, quelqu'un a introduit l'orange qui s'imposait entre rouge et jaune.
Puis Newton, après avoir reçu une golden delicious sur la tête, a glissé l'indigo entre le bleu et le violet. Tout ça pour atteindre le chiffre de 7. Quelle idée !
Enfant, je n'avais pas d'indigo dans ma boîte de couleurs. Cela m'a longtemps chagriné. J'ai fini par ne plus m'en soucier. Aujourd'hui, je n'hésiterai pas à sortir les tubes de rose tyrien, blanc de titane, terre de Sienne, gris de Payne pour peindre un arc-en-ciel. Et ce serait bien fait pour lui !

 

* article IRIS, Thomas Corneille, Dictionnaire universel des termes des arts et des sciences, tome premier,1732 (source : gallica.bnf.fr)

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M
Maintenant je sais où il crèche, l'arc-en-ciel....   
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C
7 couleurs c'est bien peu. <br /> Vivent les arcs-en-ciel de mille teintes ! Ah oui !<br />  <br /> •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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L
Y'aurait de la "toile" dans l'air que ça ne m'étonnerait pas
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I
« rose tyrien, blanc de titane, terre de Sienne, gris de Payne » : tu veux nous en mettre plein la vue avec tes termes techniques mais l'arc-en-ciel suffit !
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T
le ciel de Ruillé est rayé <br /> signé : palette
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