Par ahoui
Vient d'arriver par la poste : Alma mater, d'Albertine Benedetto.*
La poésie est une formidable ressource de vie.
Bonheur de lecture. Et pas seulement en raison des premier et dernier vers – Non ma fille tu n'iras pas danser / elles vivent et c'est assez. Albertine Benedetto donne corps à une mère, une adolescente, une fillette – la même femme à trois moments de sa vie – l'une tenant les désirs et les rêves des deux autres dans le lourd habit de ses inquiétudes. L'écriture, limpide, variée, jouant des formes, sait aussi être sensuelle.
Les eaux-fortes de Nathalie Prats situent le poème dans un monde du conte. Et s'il s'agit d'un conte, la fin en est heureuse : chacune retrouve sa liberté .
* Polder n° 167. Voir le site de la revue Décharge. Ne pas manquer non plus le billet consacré à Cécile Guivarch, puis courir chez sa ou son libraire.
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