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À quoi tient le renom...
Je renonce aux renoncules
– Pas un peu facile ?
– Patience, je n'ai pas fini.
Je délie l'ortie de sa promesse
– Ah ben, voilà de la belle poésie qu'on pourrait mettre dans un manuel de lecture du CM1.*
– Permettez que j'ajoute :
Les fauves fuient face au feu
– Mouais... Pourquoi pas ces serpents qui sifflent sur vos têtes, pendant qu'on y est ?
– C'est juste, je m'emballe. Je me reprends et résume :
Je renonce aux renoncules
et délie l'ortie de sa promesse.
Les fauves fuient l'incendie.
* Pour son poème retenu sur le Chemin de Durcet, Guy Chaty donne ainsi les références bibliographiques : Des mots pour le rire, Editinter 2000 et 2009 et livre de 6e Français unique Nathan 2009.
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Commentaires
les renonculacées (si ça s'appelle toujours comme ça) est une famille un peu fourretout, le renoncement peut être une manière d'y voir plus clair.
signé : tatortotor
10jh leJeudi 7 Août 2014 à 17:26Le poète renonce aux renoncules et le maladroit recule dans les ronces...sur cette terre mieux faut être poète, ça évite au moins de se piquer les fesses !
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J'ai beaucoup apprécié la venue de Guy Chaty à Durcet. Figure-toi que c'est Jean l'Anselme lui-même qui nous avait permis de nous rencontrer "sous la Madeleine" il y a... un certain temps !...
Ce poème aurait pu figurer sur une de nos balises, bien sûr, mais Guy ne nous l'avait pas proposé...