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Belle journée
St-Symphorien – 22.09.09
« Il faut bien que l'automne arrive ;
Mais la saison, ma belle, où la grappe mûrit,
Est celle, par malheur, où l'on chasse la grive.»*
L'automne a choisi un jour de brouillard pour commencer sa journée. Avouons que c'est malin.
* M. Boisard
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Commentaires
1CristopheMercredi 23 Septembre 2009 à 08:45Cette brume me fait penser à un poème d'Apollinaire mais je n'arrive pas à me rappeler exactement les vers...RépondreJe ne sais pas si en automne "on chasse la grive " mais on peut toujours "chasser le givre" ... Encore un "R" déplacé !!!Chez nous : soleil, encore soleil, toujours soleil ! obligée d'arroser mes jeunes arbustes plantés ce printemps !!! oui oui, c'est vrai !Oui oui c'est bien Automne avec son paysan cagneux et ses hameaux vergogneux.Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure.Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul VERLAINE - Poèmes saturniensSans cornes ?
Comme dit le biologiste de pointe dans un dessin de Kerleroux (Canard enchaîné du jour) :
– Je bosse sur le concept d'une vache sans cornes, qui ne pète pas et ne produise pas de lait.
Eh bien voilà, je voudrais exactement être là. J'aime les vaches rousses et par dessus tout les pâtures avec un bout de clôture. Juste, il manque une ou deux poules pour un bonheur parfait.À ma fenêtre il n'y est pas.Moi, je crois que c'est Yves qui n'avait pas encore soulevé sa deuxième paupière.
Quand il a ouvert les yeux pour de vrai, il faisait grand soleil.
<dl> <dd> Oiseau tranquille au vol inverse oiseau </dd> <dd> Qui nidifie en l'air </dd> <dd> A la limite où notre sol brille déjà </dd> <dd> Baisse ta deuxième paupière la terre t'éblouit </dd> <dd> Quand tu lèves la tête </dd> <dt> (Apollinaire) </dt> </dl>Ma parole, tu regardais par-dessus mon épaule.
« Ni à cause du soleil, ni à cause de la terre,
Mais pour ce feu oblong dont l'intensité ira s'augmentant
Au point qu'il deviendra un jour l'unique lumière.»
(Apollinaire)20Hector san maloJeudi 7 Août 2014 à 18:24Y a qu'un marin pour savoir quoi c'est !
C'est des cornes de brume ! On en a besoin quand le bateau sait pu où aller..
M'en fous, moi, j'ai un GPS.. y ramène illico au bistro, j'écluse une pinte de bibine et j'appelle un taxi.
Pute borgne, où c'que j'ai mis le portable ?
Bon, p... la vache, ce soir j'rentre à pied, ventre à terre. La mère va me sonner la cloche.
C'est pu un métier, marin de comptoir !
Hector san malo
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