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J'en ai entendu causer
Je ne l'ai pas lu, je ne l'ai pas vu, mais j'en ai entendu causer, écrivait François Cavanna.
Mon premier, je l'ai lu, je l'ai vu
Il n'y a pas un mois qu'il est entré dans mon lexique que l'oblomovisme refait surface, avec ses comparses oblomovchtchina et oblomovité. Dans un extrait de Langages de vérité de Salman Rushdie, publié par l'hebdo LE UN (n° 426, du 7 décembre).
« Nous avons tous un petit Oblomov en chacun d'entre nous, qui aspire à ce qu'on le laisse tranquille pour le restant de ses jours.»
Mon second, je ne l'ai ni lu, ni vu, mais j'en ai entendu causer, plus que causer. En fait.
France inter, émission L'Invité de 9 h 10.
En moins de 20 minutes, l'invitée de Sonia Deviler a répété 80 (quatre-vingts !) fois le mot-cheville en fait. C'est dire que son propos m'est devenu inaudible.
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Commentaires
3yannickSamedi 10 Décembre 2022 à 11:31
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Se placer sous le chapeau de Cavanna est, de base, une lumineuse idée...
Réemployer "oblomov" et ses amis en est une autre, de base aussi...
Et comme la base du triangle veut prendre de la hauteur, je vous laisse surface...
En fait, pour toi, c'est de base !