• Pomme pomme pomme pomme

    La guerre de Troie n'aurait pas eu lieu si on avait pressé la pomme de discorde pour en faire du cidre doux.

     

    Pommes

    Deux pommes, craie sur ardoise. École maternelle Roland, Flers (61)

     

     

    Pour celles ou ceux qui n'auraient pas suivi depuis le début, la déesse de la Discorde, véreuse de n'avoir pas été invitée à la noce, balance sur la pièce montée une pomme piquée au jardin des Hespérides. Elle y a inscrit "Pour la plus belle". Imaginez la mêlée. N'y avait là que des candidates à miss Univers. Aphrodite bourre le mou de Pâris nommé président du jury. Il vote pour elle. Un peu plus tard, sur la foi des craques de la rusée, il enlève la belle Hélène. Ménélas, le mari, bonne poire mais quand même, ne goûte pas. Ça va être la guerre !

    « Poisson d'avrilLa crise on n'en voit pas le bout »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 30 Décembre 2011 à 08:07

    Marylin Monroe chantait :

    I wanna be loved by Georges

    Pomme Pomme pidou

    2
    Vendredi 30 Décembre 2011 à 08:07

    Marylin Monroe chantait :

    I wanna be loved by Georges

    Pomme Pomme pidou

    3
    Vendredi 30 Décembre 2011 à 08:18

    Voilà un rebond inattendu du "Printemps"...

    A quand un petit livre du genre "la mythologie pour les Nuls" ?... Tu es bien parti en tout cas...

    4
    Vendredi 30 Décembre 2011 à 08:37

    Je pensais à la Cinquième de Beethoven...

    5
    Vendredi 30 Décembre 2011 à 08:37

    Rengaine.

    6
    Vendredi 30 Décembre 2011 à 08:42

    Hormis Newton qui dormait sous l'arbre*, personne ne sait jamais où les pommes vont rebondir.

    Quant à la Mythologie pour les nuls, le titre est déjà pris.

     

    * Merci Gotlib !

    7
    Vendredi 30 Décembre 2011 à 09:33

    Il faudrait que chacun arrive à faire son cidre doux, mais ce n'est pas une chose aisée, symboliquement s'entend. La violence, ou l'excès d'ordre établi, le refus de l'amour et des sentiments similaires, sont en chacun. Bonne fin d'année tout de même ... Avec passage à l'an neuf !

    8
    Vendredi 30 Décembre 2011 à 15:36

    Entre le Ahoui et le Biloba, j'ai du mal à faire mon marché.

    9
    Vendredi 30 Décembre 2011 à 21:58

    Même du jus de pomme... je suis preneur.

    10
    Vendredi 30 Décembre 2011 à 22:15

    De Georges Duhamel, retrouvé cette très jolie :

     

    BALLADE DE FLORENTIN PRUNIER

    Il a résisté pendant vingt longs jours
    Et sa mère était à côté de lui.

    Il a résisté, Florentin Prunier,
    Car sa mère ne veut pas qu'il meure.

    Dès qu'elle a connu qu'il était blessé,
    Elle est venue, du fond de la vieille province.

    Elle a traversé le pays tonnant
    Où l'immense armée grouille dans la boue.

    Son visage est dur, sous la coiffe raide ;
    Elle n'a peur de rien ni de personne.

    Elle emporte un panier, avec douze pommes,
    Et du beurre frais dans un petit pot.

    *

    Toute la journée, elle reste assise
    Près de la couchette où meurt Florentin.

    Elle arrive à l'heure où l'on fait du feu
    Et reste jusqu'à l'heure où Florentin délire.

    Elle sort un peu quand on dit : « Sortez ! »
    Et qu'on va panser la pauvre poitrine.

    Elle resterait s'il fallait rester :
    Elle est femme à voir la plaie de son fils.

    Ne lui faut-il pas entendre les cris,
    Pendant qu'elle attend, les souliers dans l'eau ?

    Elle est près du lit comme un chien de garde,
    On ne la voit plus ni manger, ni boire.

    Florentin non plus ne sait plus manger ;
    Le beurre a jauni dans son petit pot.

    *

    Ses mains tourmentées comme des racines
    Étreignent la main maigre de son fils.

    Elle contemple avec obstination
    Le visage blanc où la sueur ruisselle.

    Elle voit le cou, tout tendu de cordes,
    Où l'air, en passant, fait un bruit mouillé.

    Elle voit tout ça de son œil ardent
    Sec et dur, comme la cassure d'un silex.

    Elle regarde et ne se plaint jamais :
    C'est sa façon, comme ça, d'être mère.

    Il dit : « Voilà la toux qui prend mes forces. »
    Elle répond : « Tu sais que je suis là ! »

    Il dit : « J'ai idée que je vas passer. »
    Mais elle : « Non ! Je veux pas, mon garçon ! »

    *

    Il a résisté pendant vingt longs jours,
    Et sa mère était à côté de lui,

    Comme un vieux nageur qui va dans la mer
    En soutenant sur l'eau son faible enfant.

    Or, un matin, comme elle était bien lasse
    De ses vingt nuits passées on ne sait où,

    Elle a laissé aller un peu sa tête,
    Elle a dormi un tout petit moment;

    Et Florentin Prunier est mort bien vite
    Et sans bruit, pour ne pas la réveiller.

    (Elégies)

    11
    Vendredi 30 Décembre 2011 à 22:17

    En tout cas, tu as raison de soutenir le petit commerce.

    12
    Mardi 3 Janvier 2012 à 21:26

    Et à la guerre ; pas de pommes ni de poires ... que des marrons ! C'est de saison !

    13
    Mercredi 4 Janvier 2012 à 00:01

    Des pruneaux (en conserve).

    14
    thé âche
    Jeudi 7 Août 2014 à 17:55

    qui a mangé la pomme manquante ?

    c'est pas Georges Duhamel qui lui a soustrait cinq ¨âmes"

    signé mixeur de livres

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