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Sauvages
En raison de sa rareté, une tulipe sauvage – tulipa sylvestris – a entraîné l'annulation du projet d'implantation d'un centre équestre dans un village proche du Mans.
Conflit d'intérêts devenu thème d'inspiration.
Le cheval et la tulipe sauvage, 2009, acrylique sur papier peint, 40 x 40 cm
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Commentaires
1CécileSamedi 19 Décembre 2009 à 07:32Belle histoire !RépondreOn ne sait toutefois pas si le cheval mange la tulipe.L'histoire se répète et tu m'offres là un rebond poétique...
Au moment de la construction de l'autoroute A 28, les travaux furent interrompus afin de protéger un petit insecte appelé pique-prune...
L'ami Joël Sadeler y avait consacré un poème :
Le pique-prune
Le pique-prune
en arc de lune
croît et vit en
catimini
dans de vieux chênes
percés à peine
Rare à ce jour
ce scarabée
est protégé
et interdit
à l'autoroute
d'avancer comme
prévu sans doute
ça fait l'affaire
des écolos
et des autos
point de péage
me dit un sage
et sans rancune
Car l'autoroute
est pique-sous
bien davantage
que pique-prune
Joël SADELER
(Les animaux font leur cirque,
éditions Gallimard)C'était aussi une belle histoire ce combat du si petit et insignifiant pique-prune contre les scrapers et autres raboteuses de bitume même si le retard apporté à la construction de l'autoroute a fait les affaires des financeurs, dit-on !Et le cheval ? C'est celui de Fanfan la tulipe ?12AndréJeudi 7 Août 2014 à 18:21j'attends avec inquiétude le jour où la fleur dite " marguerite des prés " sera
déclarée par un "panel de grands savants" espèce protègée et qui aussitôt interdira aux vaches de la brouter ... et à nous autres de l'éffeuiller !
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