• Vues de...

    Ruillé-en-Champagne
    Ruillé-en-Champagne, Goin et allée de Goin (2 pages du carnet de croquis)

    Notes pour servir le projet dit des Vues de Ruillé-en-Champagne.

    Je me demande pourquoi j'ai croqué l'agencement des bâtiments, puisque c'est l'alignement des 7 arbres qui retient mon attention chaque fois que j'emprunte la route qui mène au village.

    « Art du collagePlus beau que le calendrier du facteur »

  • Commentaires

    1
    Lundi 14 Novembre 2022 à 06:05

    Wouahou ! tu as trouvé le bon Goin !...

      • Mardi 15 Novembre 2022 à 21:10

        Une affaire !

    2
    Lundi 14 Novembre 2022 à 09:01

    est freudien eût dit Jacques

    signé : s'y loue hêtres  

      • Mardi 15 Novembre 2022 à 21:12

        Et il aurait ajouté : Faut pas rêver.

    3
    yannick
    Lundi 14 Novembre 2022 à 09:53

    On dirait qu'on fait jamais ce qu'on prévoit de faire mais je remarque le petit triangle de zone claire sur l'agencement des bâtiments et peut être fus-tu attiré par lui ? ( Le petit pan de mur jaune est plus un toit comme quoi même Proust  se trompe et tout ça parce qu'en voyant ce carré de couleur solaire, il trouve que ses textes sont trop secs et le jaune là est un rappel tourné vers la vie ... j'aime bien ces "erreurs" qui nous dérivent et parfois nous en disent plus que ce que l'on croit savoir.)

     

      • Mardi 15 Novembre 2022 à 21:24

        C'est souvent cet infime détail qui fait sens. Un peu comme si je ne retenais que le grelot sur un vélo.
        Pour cet ensemble, j'ai retenu la rangée d'arbres, parce qu'elle partage mon champ visuel en deux surfaces colorées : le ciel, le pré. Et aussi, parce j'y comptais 7 arbres. En réalité, c'est une double rangée d'arbres qui encadre le chemin : 7 du point de vue de la rive retenue, mais 8 sur l'autre rive.
        Le tableau n'était pas achevé ce soir.

    4
    yannick
    Mercredi 16 Novembre 2022 à 15:10

    Ce serait de fait en agitant le grelot qu'on voit le vélo. La peinture serait donc la mise à plat d'un son oublié mais qui fut entendu. Ce son n'ayant pas trouvé son mot va se dessiner dans un premier temps puis prendre des couleurs et devenir tableau mais mieux encore, il peut être au détour d'autres mots prononcés par quelques uns attentifs à la vue du tableau devenir vocable, le vocable juste d'un souvenir oublié. Étranges êtres que nous sommes  et qui par l'art trouvent des résonances, des échos qui parfois tout à coup font sens en reconstruisant nos sensations. La vie alors remise en mouvement se prend à rire d'elle et à danser avec nos amours tout à coup devenus présents.

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