• Rimou (35) Rimou (35) – août 2009

    Fenêtre sur rue.
    Ici, on lave son linge sale* en public. L'histoire ne dit pas si on le passe au bleu.


    * A-t-on vu laver linge propre ?


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  • Coin de l'atelier

    Avertissement

    Sans frais chez la banquière
    Sang frais chez le boucher

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  • Gaillac – 2009 Lacanienne : c'est quand il faut chaud.

    Lisons de belles histoires.
    Aujourd'hui, à propos d'esthétique, le révolutio-m'être* :

    « Dans une esthétique transcendantale d’inspiration lacanienne, "l’intuition extérieure" de l’espace n’aurait d’autre "géométrie" pure, a priori, que celle synchronique de la structure signifiante, comme lieu du langage, de l’Autre ou de l’inconscient.»

    – Rien compris !
    – Il ne s'agit pas de comprendre – épater peut-être... – aussi, appliquons un traitement poétique à la phrase : la méthode S+7 de Jean Lescure**. Et remplaçons chaque nom du texte originel par le septième nom trouvé dans le dictionnaire***.

    Dans une étable translucide d’institution laconique, "l’irruption extravagante" de l’espion n’aurait d’autre "geste" purulent, a priori, que celui systématique du simple subalterne, comme lieu du lapsus, de l’avarie ou de l’indigestion.

    Ce n'est guère plus compréhensible, mais on sait pourquoi.


    * David Pavón Cuéllar, Le révolutio-m'être, notions lacaniennes appliquées à l'analyse du discours en psychologie sociale, éditions Psychophores, Paris, 2006, p. 123.
    ** Sur le site de l'Oulipo.
    *** J'ai également remplacé les adjectifs qui le méritaient bien.


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  • Vitrine de l'antiquaire Toute la noblesse du vide-greniers chez l'antiquaire, surprise à s'éventer derrière sa vitrine.


    Gaillac – août 2009

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  • – Quand je pense qu'à Gaillac, le thermomètre affichait 37° C, à 10 h, ce mercredi.
    (une amie)

    Neige St-Symphorien – février 2009

    Cette chose blanche sur la photo est froide. On l'appelle la neige.

    Pas du goût du capitaine Ross qui décrit « une misérable région où, pendant plus de la moitié de l'année, on n'a au-dessus de la tête que de la neige ; où l'ouragan a des ailes de neige ; où le brouillard est de la neige ; où le soleil ne se montre que pour briller sur la terre que couvre la neige, quoiqu'il n'en tombe pas ; où l'haleine qui sort de la bouche se change en neige ; où la neige s'attache aux cheveux, aux cils et à tous les vêtements ; où elle remplit nos chambres, nos plats et nos lits, si nous ouvrons une porte pour donner accès à l'air extérieur ; où le cristal liquide qui doit étancher notre soif sort d'une bouilloire remplie de neige et suspendue sur une lampe ; où nous avons des sofas, des lits, des maisons de neige ; où la neige couvre le pont et le toit de notre navire, et forme nos observatoires et nos garde-manger; enfin où la neige, quand elle ne pourrait plus nous être d'aucun autre usage, servirait à former nos cercueils et nos tombes.»*


    * Chateaubriand, Essai sur la littérature anglaise et considérations sur le génie des hommes, des temps et des révolutions, Bruxelles, 1836

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  • Gaillac – août 2009

    Arbres en bas résille se livrent au racolage d'oiseaux.

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  • Garde à vue Garde à vue

    1996. Je ne pensais pas à ce bourgeois de Neuilly, surpris nuitamment à sniffer un rail de coke sur le capot d'une Chrysler noire*, placé en garde à vue après avoir tenté de s'enfuir**.


    Garde à vue, 1996, acrylique sur envers de tapis, 38 x 58 cm env.

    * Voici.
    ** Le Nouvel Obs, un peu moins complaisant pour le chroniqueur à la plume alerte et acerée de Voici.


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