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À lire, tapette en main
Avec La Mouche dans tous ses états*, Jean-François Forestier s'en prend à plus petit que lui. Avouons quand même que la mouche n'a pas volé qu'on la remette à sa juste place – sous la tapette du clavier.
En une suite de poèmes courts, Jean-François nous décrit les mouches dans leur activité vrombissante et agaçante. C'est finement observé, à croire qu'il les a longuement fréquentées.
Si l'ensemble prête souvent à sourire, parfois, plus qu'un regard sur l'insecte, c'est aussi un regard sur l'homme.Les textes sont illustrés de linogravures.
éditions Gros Textes. Format 14 x 10 cm, 54 pages, 7 €.
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Commentaires
Je confirme cette bonne impression !...
Un petit poème en prime :
"Les mouches
volent
rarement
en bande
Les hommes si"
"Le procès contre Les Mouches
Kafka contre Sartre"
Le poème que tu as choisi donne une image juste du recueil.