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Bac d'abord
À propos des sujets probables du bac de français 2012, je lis ici ou là (etudiant.fr) que « déjà très attendue l’an passé, la poésie est plus que jamais d’actualité cette année.»
Mon journal dominical préféré ne semble pas partager cet avis.
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Commentaires
"t'as tord Totor tu t'uses et tu te tues pourquoi t'entêtes tu ?
signé : le fantôme ed Guernesey
Dans l'article, je crois voir apparaître le nom de da Silva. Un poète (au moins) a porté ce nom : Christian da Silva, auteur aux édiions Cheyne, dans la collection "poèmes pour grandir" d'un très beau recueil : "Pour que le soir te prenne par la main." À découvrir ici :
http://www.cheyne-editeur.com/poemes_grandir/da_silva.htm
On dit également que sa boisson favorite aux herbes des Indes l'aurait débarrassé du chat qui l'enrouait.
Dans la revue L'Arbre à paroles 99 de mars-avril avril 1998 qui lui rendait un bel hommage, Francis Chenot écrivait : «Ses coups de gueule sonnaient juste. Frappaient juste. Ils ne s'adressaient qu'à ces cuistres qui confondent mondanité littéraire et authenticité poétique.»
La poésie est un combat au même titre que vivre est un métier (Pavèse). Un combat sur l'ignorance, une lutte incessante contre l'imbécilité et les extrêmes gouffres de la pensée unique. La poésie est sortie du rêve pour vivre dans la réalité quotidienne, et ce, par tous les moyens qui lui sont ouverts, à commencer par nous, petits bloggeurs sympathiques !
J'aime ce "nous" – Rien n'oblige à fredonner ou brailler J'aime tes g'noux...
J'aime ce "nous", disais-je, avant de m'interrompre moi-même. Et Nous, c'est également cette maison d'édition qui a sorti deux trésors parmi d'autres – je ne connais pas tous les titres – Les Zozios, de Jacques Demarcq et La Dissolution, de Jacques Roubaud.
Suffirait d'écrire : pouaisie, on compterait alors huit lettres, mais ce serait licence... poétique.
15lizagrèceJeudi 7 Août 2014 à 17:4916Oncle paJeudi 7 Août 2014 à 17:49La poésie n'a plus que six lettres,
la mathématique en a même pas treize.
L'analphabétisme en a tant
qu'elles sont indéchiffrables..
Je compte sur mes doigts,
le droit d'espérer..
un calcul qui fatigue
les riens qui me font
être.
Oncle pa
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le titre ne place pas la barre très haute..