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Belles âmes
On estime à 9 millions, le nombre de victimes de la Première Guerre mondiale. Avaient-elles toutes une belle âme ?
La carte postale reproduite ci-dessous est restée vierge. Y a peut-être un pauvre gars qu'a pas eu le temps de mouilller la mine de son crayon pour écrire à sa fiancée.
LA COMMUNION PASCALE
DANS LA TRANCHÉE
Dans la retraite des tranchées
Leurs âmes se sont préparées.
Chaque jour, la mort, le canon
Faisaient la prédication.
Ils égrainaient leur chapelet
À chaque balle qui tombait.
À l’heure de la méditation,
Ils avaient la douce vision
De leur mère et de l’heureux jour
Où tout enfants, remplis d’amour,
Ils s’approchèrent de l’Autel
Pour recevoir te Dieu du ciel.
Leurs cœurs retrouvaient l’émotion
De leur Première Communion.
Leurs belles âmes de soldats,
Fortes au milieu des combats,
Aujourd’hui puisent dans l’Hostie
Un gage d’éternelle vie,
Une sainte et noble vaillance
Pour défendre et sauver la France.
M.R
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Commentaires
Encore une belle pièce !...
Rebond immédiat sur le livre de Claude Ribouillault "La musique au fusil" (éditions du Rouergue) qu'on peut-être encore en librairie ou chez les bouquinistes...
Je ne sais pas ou est dieu dans tout cela, il y a eu beaucoup trop de morts des 2 cotés . Dieu est bon, les hommes sont fous????Tout çà est une connerie, les politiciens et notable qui déclarent les guerres sont rarement au front!!!!!
Belle soirée
" Si ceux qui déclarent les guerres montaient au front, comment pourraient-ils signer la paix ?
11FloraJeudi 7 Août 2014 à 18:0912Oncle paJeudi 7 Août 2014 à 18:09Il me revient une histoire que m'a raconté ma grand mère, Emilienne, son père était à Sébastopol quand le 11 /11 / 1918, quand à cette onzième heure, les clairons sonnèrent (quelle belle légende..) la fin du carnage...
Pourtant, du haut des six ou sept ans qu'elle affichait au compteur de son existence, elle se rappelait qu'il n'était revenu qu'au printemps de 1919, les poumons grillés par les gaz qu'il avait inhalé dans les tranchées de l'Est de la France, de l'ouest de l'Allemagne où je suis né...
Même quand la Paix revivait,
mourraient des prolos envoyés
trop au front de la Mort !
Onze, le nombre symbolique !
Honte à ceux qui déclarèrent la guerre
et déclamèrent leur paix.
Ombre, la silhouette de cet homme
dans les yeux d'Emilienne,
Hommage dans les mots
d'un gosse ému
par sa grand'Ma
devenu homme.
Indéflectivement
révolté.
Oncle pa
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