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Illustres
Faut toujours que j'aille explorer des voies inconnues. Des ruelles tordues. Des impasses.
Pour une affaire de Chaperon Rouge, j'ai d'abord voulu approcher l'inaccessible coquelicot avec les susdites fleurs. Devenues rares : saison passée. Collages* et impressions. Idée abandonnée.
Des heures durant, j'ai gratté à la plume des forêts des clairières des statues antiques. Le parcours de l'enfant.. Autre idée abandonnée. En marge**.
J'ai tracé au stylo-bille rouge une évocation des choix qui s'offraient au Chaperon. Chemin des épinettes. Chemin des aiguillettes. On a gardé. En culs-de-lampe.
Au plus près du récit de Claude, j'ai repris mon fusain. Celui qui m'emplit la main. Et un plus mince. Pour les détails. Format raisin – ne pas abuser. Avec l'auteur et Joëlle Brière, l'éditrice, nous en avons gardé six. Pleine page.
Enfin. Élégante et rythmée, la maquette d'Isabelle Mouton, graphiste, me (nous) rend fier(s) de ce dernier livre de la Renarde rouge.
Claude Vercey, Une affaire de Chaperon Rouge, illustrations Yves Barré, éditions de la Renarde rouge, 2011, 18 €
Cette belle affaire, on peut la trouver en librairie ou aux éditions (Bon de commande).
Étude – ça pose, mais c'est simplement une page du cahier de brouillon. On remarquera qu'il y avait deux chiens.
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Commentaires
Merci de nous faire vivre les différentes étapes, les fausses routes et les dessous techniques... C'est instructif pour les béotiens comme moi...
En matière de sensualité, je préfère la pulpe du doigt à l'ongle, mais je ne suis pas opposé à varations.
Beaucoup d'impasses, d'agacements. La matière résiste. La pensée aussi quelquefois. Mais aussi des joies intenses.
Paradoxe : ce blog montre plus facilement les impasses.
8thé âcheJeudi 7 Août 2014 à 17:56j'ai des fusains faits maison / peu de fusains d'ailleurs / tilleuls, osier, peuplier...
impair et passe : une autre manière de dessiner
signé le dessinateur dillettante
9oncle paJeudi 7 Août 2014 à 17:5610wolfraginJeudi 7 Août 2014 à 17:56Ah bon ! C'était pas la renarde?!!! Cruelle déception.
néanmoins, j'ai dévoré la maman, le chasseurt, le chien, le chaperon, la grand mère et tout le reste !!! Quel beau bouquin, et quelle belle écriture!!!
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quand ta plume ne crisse plus l'instant est sensuel