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Paticycle : comment ça roule ?
Le Paticycle.
C'est un sport tout nouveau, qui, si la mode s'en mêle, peut prendre un vif essor. Il est en tout cas fort gracieux ; ses adeptes, n'évoquent-ils pas le souvenir de l'antique dieu : Mercure aux pieds ailés.
Le Paticycle tient de la bicyclette et du patin à roulettes ; à chaque jambe l'on attache une tige portant une semelle d'aluminium, et une petite roue de 0 m 30 environ, tournant librement autour de son axe.
Le pied du patineur est attaché sur la semelle ; la roue repose sur le sol. Elle est montée sur billes et garnie de pneumatique.
Voici notre paticycleur armé de ses paticycles ; il lui reste à en apprendre l'usage ; ce n'est, paraît-il, pas très difficile, et c'est en tout cas sans danger ; la semelle sur laquelle repose le pied est en effet très voisine du sol, et la partie avant du pied reste libre et dégagée ; dès que l'on se sent sur le point de perdre l'équilibre, on reprend avec la pointe du pied contact avec le sol. En quelques séances, on trouve son équilibre, tout comme l'apprentissage du patin ou de la bicyclette.
Le paticycle permet d'atteindre de bonnes vitesses : 18 à 20 km à l'heure sur bonne route ; mais il faut, à la façon des skieurs sur la neige, se munir de deux cannes à bouts caoutchoutés, pour pouvoir aborder les déclivités.En vente chez F. Leblanc, 18 rue Vernier, Paris (17e).
Ce document (texte et images) est extrait de l'excellent site du Conservatoire numérique des Arts et Métiers (Cnum)
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Commentaires
Quelques réactions pseudo-matinales recueillies sur le terrain :
- C'est un cours magistral...
- Voilà un accessoire fort utile pour Pégase quand il est au ras des pâquerettes...
- La maison Leblanc accepte-t-elle la carte bleue ?...
En rebond, le poème de Jean Féron :
Pégase
Pégase
sur un arbre perché
s'éveilla percheron.
Il lui fallait maintenant labourer
la terre survolée.
(La hulotte n'a pas d'culotte)