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Poétesse(s)
à Flora qui m'a inspiré ce dessin à son insu
En revanche, pas alanguie pour deux sous, cette autre poétesse qui prend Chemins de traverse, dans le dernier Choisi de l'Atelier de Groutel. Françoise Coulmin donne en sous-titre à son recueil : Les hommes passent. Et, dans ses poèmes, il s'agit bien d'une attention aux hommes ; on y rencontre dame à sa fenêtre, laveuses à la fontaine, courageux peuple d'Haïti, ruban de militants en colère. Je note aussi cette pensée pour Lucien Barbier, militant syndical, mort à Longueau, en 1987, des suites d'un matraquage par les forces de l'ordre. Françoise Coulmin, dont l'écriture va à l'essentiel, nous offre des images poétiques renouvelées dans un portfolio composé en caractères au plomb et illustré de vignettes.
Françoise COULMIN, Chemins de traverse, L'Atelier de Groutel, collection Choisi n° 23, 2014. Portfolio tiré à 62 exemplaires numérotés, 28 pages. 18 €. Bulletin de souscription à télécharger.
L'avant-lire est signé par Jean-Claude Touzeil qui présente sur le blog biloba le premier poème du recueil – En chemin.
On retrouve Jacques Renou, l'éditeur, dans Ouest-France du 18.01.14, édition Sarthe et la version en ligne du journal.
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Commentaires
Jacques Renou poursuit son travail de patience et de beauté...
Françoise Coulmin préfère les "chemins de traverse" aux autoroutes de la pensée...
Madame Récamier hante toujours les pages du Lagarde et Michard...
Nâzim Hikmet a écrit un poème pour nous (envoyé par Pierre Coulmin) :
Nos poèmes
comme des bornes kilométriques
doivent jalonner la route.
La chance qu'elle a d'être ta poète préférée !
À l'accent près, canapé a – aussi ! – pour anagramme pacane et comme dirait Mme Wiktionnaire – cousine de l'autre – qui n'est pas à une citation inutile près pour illustrer le mot : "Ces pacanes sont rances."
heureusement qu'elle ne cherche pas une rime à quatorze. ceci dit, c'est une page riche aujour'hui sur ahoui. aujourd'ahoui, les poète sont à la fête.
signé : ah oui !
15FloraJeudi 7 Août 2014 à 17:30Les cendres quelque peu malmenées de tonton Sigmund, à l'ombre de Juju me soufflent que canapé est l'anagramme d'anpéac, étonnant non ?
Quant à Françoise Coulmin, c'est ma poète préférée et elle illustre bien ces mots de Totor: "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent."Elle frappe plein coeur à l'intime, inlassable, vivante.
Et belle.
16wolfraginJeudi 7 Août 2014 à 17:30Du coup, j'envie Jean-Claude d'aimer Flora (qui peut-être le déFlora, mais c'est une autre belle histoire).
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Quand une cane happée cherche rime à canapé.
Elle cancane, elle cancane...
Quand une cane happée cherche rime à canapé.
Elle cancane toute la journée...
Signé : "Vive la poésie bien imprimée !"