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Le billet suivant, de novembre 2006, s'intitulait "Un livre".
Ni le livre dont il est fait mention, ni le roman-photo ne seront lus dans les prisons anglaises : le ministre de la Justice de Grand-Bretagne a décidé d'interdire l'envoi de livres, de magazines, de papier et de timbres aux détenus (actualités).
La jeune dame est la nouvelle femme du papa du jeune monsieur.
Le jeune monsieur consulte son courrier électronique.
La jeune dame n'a pas l'air épanouie.
Elle dit qu'elle cherche un livre qu'en son temps la morale a réprouvé.
Comment ça va mal bien finir ?
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Commentaires
Le jeune monsieur : Vous vous lancez dans le jardinage ?
La jeune dame : Pas du tout, j'adore le suspense...
Kévin et Priscilla vont devoir pousser les papiers et le reste sur le bureau pour s'envoyer en l'air, elle ira se confesser après ( la croix à son coup), puis il va planifier l'assassinat de la jeune fille pour récupérer son héritage... c'est pas bon mais ça va bien avec les images...
signé : ta tata christ crie
5LaurentMercredi 27 Août 2014 à 08:19Cette info sur les prisons anglaises va me foutre en rogne pour la journée.
(heureusement, il y a Priscilla ...)
Quand on a perdu les contacts humains et la liberté,
les livres et l'écriture, ce sont bien eux qui peuvent aider à se réhabiliter
(ou à simplement tenir ...)
7martineMercredi 27 Août 2014 à 10:56vu le contexte de ce roman "foto" n'y a-t-il pas une erreur qui s' est glissée ...par hasard... dans le texte .
Précillia:"je suis juste venue chercher "les pleurs du mâle"
une autre version "rose", la jeune femme était l'infirmière du vieux pauvre et illétrée, ce lui-ci l'a mariée pour la remercier de ses attentions, et il l'a confie à son fils pour l'éduquer...
signé : bar bar à quart land
@ Martine, "je suis juste venue chercher "les pleurs du mâle" sera dit par Priscilla dans le deuxième tome, quand Kevin rentré des USA suite à la mort de son père se murera dans un silence étrange.
Je m'absente un été et j'apprends en rentrant que vous avez déménagé. La cellule est-elle plus confortable? Je vous enverrai des livres, promis.
@thé âche – Je ne suis pas sûr que Nous Deux continue à te publier.
@thé âche – Dans ta version rose, je constate que tu es sur la bonne voie.
@Laurent – C'est en effet consternant.
@Lily – Les gens qui sont passés par la prison ne disent pas autre chose. L'expression "lecture moyen d'évasion" prend tout son sens.
@Martine – C'est un roman traduit de l'italien et on ne peut se fier aux traducteurs automatiques.
@Cristophe – Pourquoi n'avoir pas dit plus tôt que tu préparais un tome 2 ? Je t'aurais découpé une autre vignette.
@la bacchante – Il faudra planquer les livres dans des hamburgers.
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La femme, Priscilla, évite de regarder l'écran sur lequel l'homme, Kevin, a placé en fond une photo du couple heureux que formaient ses parents jusqu'à la mort de sa mère, quelques mois avant l'arrivée de Priscilla dans la vie du père. Kevin connaît le malaise de Priscilla vis-à-vis de cette photo (ce n'est pas la première fois...) et son "Je vous laisse la place" est perfide car il pense fermer son logiciel de messagerie afin que la photo soit bien en vue, et Priscilla le sait, alors elle invente qu'elle vient chercher un livre et dit le premier titre qui lui vient à l'esprit, celui sur lequel elle aurait écrit une thèse si, orpheline, elle n'avait dû rester au chevet de son petit frère souffrant d'une longue maladie.
On voit là toute la subtilité de l'auteur : avec le personnage de Priscilla, il ne tombe ni dans le cliché de la "blonde vénéneuse", ni dans le cliché de la "blonde stupide". Dès la page 41, on verra Kevin poser le bout des orteils du pied droit sur le chemin menant à l'acceptation de la nouvelle compagne de son père. Le chemin sera long mais quand Kevin partira aux USA, il dira à Priscilla de prendre soin de son père. Dans le hall de l'aéroport au moment des au-revoir, pour la première fois, Priscilla et Kevin s'étreindront. Kevin fera un clin d'œil complice à son père, ce dernier lui ayant confié dans les toilettes de l'aéroport qu'il n'avait jamais été aussi bien sucé que par Priscilla.