Parlons plutôt de la maison montrée hier, à l'invitation de Paule et oncle Pa. Qui y voient tous deux, maison en feu. C'est fichtre vrai. Alors que peignant, j'étais essentiellement préoccupé par l'espace glaiseux en avant de la maison. Labour improbable. En tête – petite musique – la terre des champs de Gaston Couté. Socle rare quand les maisons flottent le plus souvent. En feu donc*. 
Je retiens encore "reconstruire à l'identique", "boucler la boucle" ou "chaque maison est unique", comme autant de petits cailloux sur mon parcours.
– Serait plus utile de biner l'herbe qui boit l'eau du légume au potager !

En deux mots quand même : cette maison bleue pour essuyer le pinceau sur une photo ratée.


Maison 303, 2009, acrylique et huile sur tirage photo, 10 x 15 cm


* Maison en feu m'est indissociable du titre d'un recueil de Claude Vaillant – poète trop méconnu – : Dans l'incendie tout a brûlé (Autres rives, 1984) qui commence par ces vers : Avez-vous jamais vu / insulter l'arbre / quand l'hiver a tari / la sève et le feuillage ?