• T'en fais une tête

    T'en fais une tête Quand Gabrielle d'Estrées, plaquée par le roi qui allait courir un autre jupon, découvrit son nouveau prétendant, elle se réjouit de la tronche qu'allait tirer le roi à voir pareille laideur lui succéder.
    – Monsieur, excusez-moi d'être trop vraie pour nier votre laideur, mais nonobstant je vous offre de m'épouser.
    – Madame, cet excès de votre bonté me rend tout perplexe ; or tâchez que le mariage soit tôt, de peur que vous y renonciez par trop me regarder, d'autant que je suis bien laid.
    – Aujourd'hui, monsieur, je suis vôtre légitimement ; toutefois pour ne vous point abuser, sachez de ma propre bouche que je fus tendrement aimée du roi Henri.
    – Ma chère dame, le roi honore ce qu'il touche, et je suis si laid que je n'étais point digne de succéder à Sa Majesté.

    – Or ça, je me gausse, fit à par soi la belle pucelle.


    Source historique : Mémoires de Gabrielle d'Estrées, tome 2, Paris, 1829 (gallica.bnf)
    Source iconographique : publicité collée sur le véhicule qui transporte les instruments du quintet de Daniel Humair dans sa tournée de l'Europa Jazz Festival 2010.
    – Ça n'a rien à voir !
    – N'empêche !


    « Je m'ai trompéVraiment »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 21 Mars 2010 à 08:01
    "Et gloire à Don Juan d'avoir un jour souri
    A celle à qui les autres n'attachaient aucun prix.
    Cette fille est trop vilaine, il me la faut.
    "
                        (Georges Brassens, Don Juan)
    2
    Dimanche 21 Mars 2010 à 09:21
    La photo est une publicité pour un dentifrice ?
    3
    Dimanche 21 Mars 2010 à 10:01
    T'as vu ta gueule quand tu t'affiches sur une bagnole ?
    4
    Dimanche 21 Mars 2010 à 17:33
    Mais comme la vraie beauté est intérieur...
    5
    Dimanche 21 Mars 2010 à 21:14
    Et d'Alfred*, ces vers :

    Elles t'aimaient pourtant, ces filles insensées
    Que sur ton cœur de fer tu pressas tour à tour ;
    Le vent qui t'emportait les avait traversées;
    Elles t'aimaient, don Juan, ces pauvres délaissées
    Qui couvraient de baisers l'ombre de ton amour,
    Qui te donnaient leur vie, et qui n'avaient qu'un jour !


    * Oui, c'est Alfred.
    6
    Dimanche 21 Mars 2010 à 21:15
    Non, pour l'agence de location de véhicules utilitaires...
    7
    Dimanche 21 Mars 2010 à 21:16
    On peut dire que la voiture n'arrange pas.
    8
    Dimanche 21 Mars 2010 à 21:16
    Et là, il est venu en voiture...
    9
    Dimanche 21 Mars 2010 à 21:18
    Un authentique délinquant – juvénile ! – la taxerait la caisse.
    10
    Dimanche 21 Mars 2010 à 21:20
    Marguerite, rends-lui ses clés. Ou prends ton casque et monte en croupe.
    11
    Dimanche 21 Mars 2010 à 21:21
    – Vraiment ?*

    * Ça, c'est en prévision du billet de demain dont le titre est vraiment Vraiment.
    12
    Dimanche 21 Mars 2010 à 21:46
    Pfff fastoche !
    13
    Lundi 22 Mars 2010 à 08:31
    Forte en gueule la Gabrielle !
    14
    Lundi 22 Mars 2010 à 10:40
    Oui, mais qu'est-ce qu'elle était belle.
    15
    Hector san malo
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:18
    Une gonzesse sur un capot, c'est mon truc, j'en rêve... Sur une mobylette, c'est pas fastoche... Quand les keufs m'auront refourgué le papier rose, j'achèterai une caisse, et draguerai à en effacer la peinture.

    Hector, entre deux roues.
    16
    Marguerite du Pré au
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:18
    Comme quoi l'Homme, y descendant bien du singe
    17
    Hector san malo
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:18
    Ah oui, au fait, la Margueritte [message perso] ! T'as mis où la clé de 10 ? Tu sais la .. dernière fois.. le carbu m'a laché, t'es partiesi avec mes clés plates.
    J'ai toujours tes sacoches, j'en fais quoi ?
    Pour la clé, tu l'a mais sous le paillasson, comme dab.

    Hector qui te promet de mettre un siège 2 places sur sa mob.
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