• Vieux os

    Épave à Camaret-sur-Mer (29) – novembre 2008

    Os blanchis d'un bateau de pêche.
    – Quelle ivresse t'a échoué là ?

    « Souffrez que...Carte (postale ?) »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 12 Novembre 2008 à 17:22
    Si mes "collègues" y vont de leur petit poème, voici le mien :

    GIGOGNE

    Une épave
    qui se penche
    sur le sable
    un rafiot

    Une épave
    qui s'épanche
    dans la cale
    une cloche
    un loufiat

    Une épave
    qui picole
    du tafia
    dans la cale
    du rafiot
    2
    Mercredi 12 Novembre 2008 à 20:52
    Pas besoin d'être spécialiste pour voir que les côtes sont touchées !
    3
    Mercredi 12 Novembre 2008 à 21:03
    Préparant cet article, je pensais précisément aux marins qui avaient partagé la vie de ce bateau, me sentant un peu ingrat d'y voir surtout la belle image graphique du squelette.
    4
    Mercredi 12 Novembre 2008 à 21:20
    Os blanchis d'un bateau de pêche.
    – Quelle ivresse t'a échoué là ?
    Pauvre carcasse  en cale sèche,
    C'est l'eau qui te mis dans cet état !

    Moralité : buvez du rhum !
    5
    Mercredi 12 Novembre 2008 à 21:22
    « Respirer, c'est déjà être consentant.» écrit Henri Michaux.

    6
    Mercredi 12 Novembre 2008 à 21:25
    L'abus de poésie n'est pas répréhensible et on lui reconnaît des effets bénéfiques sur la santé.
    7
    Mercredi 12 Novembre 2008 à 21:29
    Et en plus il neige...
    8
    Mercredi 12 Novembre 2008 à 21:31
    Et jetez la bouteille à la mer.
    9
    Mercredi 12 Novembre 2008 à 21:55
    Dans une vie antérieure, alors que je lui demandais l'autorisation de publier dans la revue décol' quelques poèmes qu'il avait adressés à la classe, James Sacré – voix majeure de la poésie française contemporaine – donna son accord après avoir pris soin de revoir et amender ses textes. Oncle Pa a les mêmes scrupules et soucis de perfection. Voici une seconde* version améliorée :

    La pluie dans un port
    des côtes en carène
    des eaux salées, usées
    A Camaret
    on a laissé un curé de chanson
    offrir ses restes
    à la musique des vents.
     
    Une chaise, monseigneur,
    que je bénisse son dernier souffle...


    Oncle Pa

    * Je devrais écrire deuxième pour être tout à fait précis.
    10
    Mercredi 12 Novembre 2008 à 22:44
    Ah ! Si tu m'avais chanté ta petite chanson hier ! Ça m'aurait décoincé le mot croisé : se lève pour siffler...
    11
    Mercredi 12 Novembre 2008 à 22:47
    Curé horsain ?
    12
    Dimanche 16 Novembre 2008 à 12:53

    Il a drôlementbu la tasse ce bateau !
    LIZAGRECE

    13
    Dimanche 16 Novembre 2008 à 19:16
    Flottez pas qu'il y aille...
    14
    pinget
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:35
    Carcasse de bateau mort et je pense à Victor

    Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ?
    O flots, que vous savez de lugubres histoires !
    Flots profonds redoutés des mères à genoux !
    Vous vous les racontez en montant les marées,
    Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées
    Que vous avez le soir quand vous venez vers nous!
    15
    Oncle Pa
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:35
    Il suffit ! Et le secret médical.. qu'en faites-vous ?
    Où avez-vous pu trouver cette radiographie que j'ai subie récemment à l'Hôpital ?
    Me voir de l'intérieur me confond..

    Oncle Pa, vieux vaisseau sans gain.
    16
    anita
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:35

    La vague cinglante
    Le vent abrupt , traversant
    sont des dangers que je connais.
    Je me suis moins méfiée
    de la vase douce et torpide
    de cette invitation rampante
    à me coucher et à me taire.
    Quelque chose d'indispensable
    s'est défait,
    et je ne porte plus rien,
    qu'une mémoire que chaque marée amenuise.
    Pour vous, pour moi
    et pour chaque bateau
    cela porte un nom tentant, troublant
    et sans retour :
    cela s'appelle consentir.
    (écrit au même endroit, il a quelque temps)
    17
    Anne Onim
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:35
    l'a "tout oublié-hé-hé du bonheur"
    l'entend p'us "comme un moteur"
    c'était "le bateau de cinq heures!"
                    (la sirène de Mort)
    18
    Oncle Pa
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:35
    La pluie dans un port
    des côtes en carène
    des eaux usées..
    A Camaret,
    on a laissé un curé de chanson
    offirir ses restes
    à la musique des vents.

    Une chaise, mon seigneur..
    que j'apprécie ce dernier souffle ?

    Oncle Pa
    19
    Hector San Malo
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:35
    J'ai bien connu un curé de Camaret qui avait les coudes tellement noueux et gros que cela le gênait à l'Office du samedi soir..
    A l'époque une bande de bras cassés en ont fait une chanson, déclarant, urbi et orbi, que ce n'était qu'un pîed de nez.
    Ils n'étaient pas si mauvais bougres, car ils sont venus quand nous l'avons mis six pieds sous terre...
    Il pleuvait ce jour là, c'est ainsi malheureusement que les coudes devinrent ..

    Hector San Malo
    20
    Oncle Pa
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:35
    Les pavés de Camaret
    résonnent encore
    des souliers ferrés
    d'un curé
    qui rêvait,
    défroqué, de s'en prendre
    à Dieu et aux seins
    d'une bonne nommée Jeanne !
    Le curé est mort saint..
    Et Jeanne enceinte.
     
    Oncle Pa
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