Mareil-en-Champagne – septembre 2013

 

Pluie fine sur la campagne sarthoise.

« Pour les marchands de tabac des deux sexes et pour les écrivains peu imaginatifs, c'est une source intarissable de causerie que la pluie et le beau temps.»*

On préférera peut-être écouter Henri Tachan** qui chante tout autre couplet.

 

* La Belgique littéraire et industrielle, Bruxelles, 1837

** Henri Tachan en concert : La pluie et le beau temps.

de notre antenne de Pontvallain en vacances à Arradon

 

Soir d'été à Domrémy. La petite Jeanne s'égosille :

– Papa ! Maman ! J'entends des voies !

– Ça va ! On n'est pas sourds. Rentre tes moutons et soigne ton orthographe.

« Tout objet est sujet à poésie, à condition d'avoir de quoi lire et écrire.»

 

Ce n'est pas moi qui le dis*.

 

D'une page de carnet (2012), cet objet à s'asseoir.

 

C'est un fauteuil ?

Non ! Un vrai.

 

 

 

 

 

* Marie-Claire idées, n° 98, septembre-octobre 2013

Cédez le passage ! Je n'y suis pas totalement hostile, mais j'aimerais tant qu'on me le demande gentiment : cédez le passage, s'il-vous-plaît.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelque part en Sarthe,

12.09.13

Pas de quoi pavoiser ?

Sans doute que si.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelque part en Mayenne, 11.11.13

D'un carnet ancien de notes et croquis de trucs à faire, cette sculpture.

Les pieds en fer seraient suffisamment fins pour que la rouille ronge le métal jusqu'à la chute de la statue.

On ne saurait préciser la date de cette issue inéluctable, ni même si elle aurait des témoins. Des jeunes gens modernes pourraient toujours défendre que la résistance du métal aux attaques du temps est modélisable ; d'autres installeraient un système de vidéosurveillance pour ne rien manquer du spectacle.

 

En attendant, ça reste dans les cartons. Le temps fait à l'affaire, comme ne dit pas Molière dans le Misanthrope.

photo Maïette

 

L'herbe plus verte du voisin vaut bien génuflexion.