Ci-contre, ce document rare, tiré de mes archives personnelles*, montre le génial créateur de la bicyclette au moment précis où il venait d'inventer la roue avant.

 

 

* Georges fête aujourd'hui ses 80 ans.

Bon anniversaire !

Lire ou relire Après la bataille, le poème de Victor Hugo duquel est tiré le titre du billet.

Je ne connais pas plus beau lieu qu'une librairie – hormis une pâtisserie peut-être !
Encore plus beau quand j'y expose 7 dessins dont 6 visibles. Ne me demandez pas la raison de ce titre incongru. Ces 7 dessins donc – dont 6 sont visibles – font suite à la lecture d'un texte de Jean-Pierre H. Tétart. Ça commençait dans les marges, avant de prendre quelques libertés avec le texte.

Dessins – craies et fusain sur papier (92 x 73 cm) – visibles du mardi au samedi à la librairie l'Herbe entre les dalles, 15 avenue de Rostov-sur-le-Don, le Mans

C'est la 26e édition du Printemps poétique de la Suze-sur-Sarthe et le 3e salon des livres de poésie et de celles qui les font (20 et 21 mars 2010).
Demandez le programme.
Pour la mise en bouche, un poème de Marceline.
– Non, elle ne viendra pas.

      AMOUR PARTOUT !

                                 À Inès

T'es ma fille ! t'es ma poule !
T'es le petit cœur qui roule
Tout à l'entour de mon cœur !
T'es le p'tit Jésus d' ta mère !
Tiens n'y a pas d' souffrance amère
Que ma fill' n'en soit l'vainqueur !

N'y a pas à dir', faut qu' tu manges
Quoiqu' tu vienn' d'avec les anges,
Faut manger pour bien grandir.
Mon enfant ! j't'aim' tant qu' ça m' lasse ;
C'est comme un' cord' qui m'enlace,
Qu' ça finit par m'étourdir.

Qué qu' ça m' fait si m' manqu' quéqu'chose,
Quand j' vois ton p'tit nez tout rose,
Tes dents blanch's comm' des jasmins ?
J' prends tes yeux pour mes étoiles,
Et quand j' te sors de tes toiles,
J'tiens l' bon Dieu dans mes deux mains !

T'es ma fille ! t'es ma poule !
T'es le petit cœur qui roule
Tout à l'entour de mon cœur !
T'es le p'tit Jésus d' ta mère !
Tiens n'y a pas d' souffrance amère
Que ma fill' n'en soit l'vainqueur !

Marceline DESBORDES-VALMORE
Les Poésies de l'enfance, Paris, 1873


Illustration : Patrick Farcy

Jean-Pierre Cavanna présente le Paysage retrouvé, peintures, du 13 mars au 27 avril, au prieuré de Vivoin (72).
Les tableaux, ce sont les choses en couleur(s) qui flottent entre le public du vernissage.



Patrick Bouleau investit le Bar à Jo, à Alençon (61), du 10 mars au 14 avril. Les bouteilles de Patrick sont à consommer sans modération.

Liza nous recommande chaudement – moi itou – l'exposition des sculptures de Natacha Ricque, à Coulommiers (77), galerie de la Serre, du 6 avril au 2 mai.

   

On n'oublie pas qu'avec Patrick et quelques autres, nous couvrons les murs du centre de l'Herberie, à Coulaines, jusqu'au 26 mars. Couleurs et mouvements.

Gardons l'agenda ouvert :
– le 18 mars, à Durcet (61), lectures poétiques par les jeunes de l'atelier d'écriture du lycée Malraux d'Allonnes
– le 18 mars, à St-Symphorien (72) Baby Boom, concert du quintet de Daniel Humair. Pour celles et ceux qui manqueront le moment de poésie de Durcet.

La voiture de Xavier B., secrétaire général de l'UMP, flashée à 140 km/h.* Pas prune.
– À cette vitesse, forcément, on ne peut pas rester coiffé.

Sa femme est sur le point d'accoucher, Léopold retourne à son domicile pour récupérer les résultats d'analyse de sang indispensables à la prise en charge médicale. Sa voiture est flashée à 60 km/h au lieu des 50 autorisés. Prune.**
– Tout le monde ne peut pas naître coiffé.

* JDD du 6 mars 2010
** Le Canard enchaîné du 10 mars 2010

Thierry Gaudin et Pascal Juhel poussent dans le lino la gouge de concert.
Ils exposent actuellement quelques-uns de leurs tirages à la librairie l'Herbe entre les dalles, au Mans.*

Certains racontent qu'en plus des jumeaux Nausinoos et Nausithoos, c'est Calypso et non Circé qui a donné Latinos à Ulysse. Ne vous fiez pas à ces rumeurs. J'entends dire aussi que Pénélope, parangon de fidélité, aurait appartenu à Amphinomos de Doulichion**. Comment peut-on colporter pareille sornette ?


* Voir aussi la revue l'Iresuthe n° 16 (printemps 2010)
** Pan sur le bec !
Sources : Robert Graves, Greek Myths, Cassell & C° Ltd, London, 1958

     

Audience du 9 juin 1835*

« M. Le Président passe à l'interrogatoire d'Arnaud, qui nie avoir pris part à l'insurrection.

La Femme Funel, marchande de modes, dépose qu'au moment de l'insurrection elle a vu Arnaud donner ordre à des ouvriers de faire des barricades, et de forcer les habitants à tenir les portes de leurs maisons ouvertes.

La Dame Prost, limonadière, rue de la Fromagerie, dépose qu'elle a vu l'accusé donner ordre à des hommes armés, de piocher, d'arracher des pavés et de former des barricades.

M. Sauvant, employé à la mairie, dépose qu'étant au café dans la rue de la Fromagerie, il a vu Arnaud ordonner a des hommes de faire des barricades.

L'accusé. N'est-ce pas à l'instigation de madame Prost que Monsieurr fait cette déclaration ? C'est que monsieur est toujours dans le café de cette dame ; je crois même qu'il est son bon ami.

M. Sauvant. La vérité est que madame Prost, en me faisant remarquer cet homme qui donnait l'ordre de faire des barricades, me dit : N'est-ce pas un grand malheur que ce soient toujours des étrangers qui viennent apporter le trouble et le désordre chez nous ! C'est ainsi que j'ai su qu'il était Piémontais, et se nomme Arnaud.»

Robin. Si on pouvait me rendre l'agrafeuse que j'avais déposée sur l'escabouret...


* L'Ami de la religion, journal ecclésiastique, politique et littéraire, tome 85, Paris 1835

Retrouvez l'escabouret dans Du gris et puis... la création de la Cie Robin & Juteau, dimanche 7 mars, à 16 h 30, la Longère, Coulans-sur-Gée.