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De Georges Simenon
Le Chien jaune, 2013, crayons & blister (détail)
« Tant que je n'aurai pas carré le personnage, je l'appellerai chien jaune.»*
Mon souci n'était pas de donner un titre au dessin, mais de le photographier : le blister qui le recouvre renvoie moult reflets.
* Nathalie Quintane, Formage, P.O.L, 2003
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Commentaires
le blister n'a pas empéché le jaunissement des pages. Quand aux reflets : on a le même problème, ce qui nous amène à photographier les encadrements avant la mise sous verre.
signé : Arty Zanal
Les reflets perturbent l'image. C'est voulu. Je prendrai le temps de montrer – photographiquement – en quoi il s'agit d'un dessin à contrainte.
J'ai aussi découvert en préparant ce billet que le chien jaune procédait aux manœuvres de guidage des avions sur le pont des porte-avions.
Décalage entre la vie, ce que l'on en voit, ce que l'on en dessine, ce qu'on en écrit, ce qu'on en lit ... Y'a toujours un blister déformant, un blister mystère-yeux.
Et ce décalage encore entre ce que l'on ressent ou comprend de ce qui nous est donné à lire, voir, écouter, goûter...
Le titre devait être Mon chien jaune stupide des baskerville mais il n'y avait pas assez de place.
C'est le corbeau qui avait des basquettes.*
* Si vraiment on cherche à comprendre, voir du côté de chez Fred.
19martineJeudi 7 Août 2014 à 17:3920Léonie LaroueJeudi 7 Août 2014 à 17:39Le dommage, c'est que personne, ici, ne rend hommage à ce roman de Simenon, roman qui est un petit bijou de suspense de d'écriture. Il faut toujours rendre à Auguste ce qui est à César.
Léonie Laroue
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De la partie carrée de Manet au Greco vu par Arrabal, il y a toujours un chien qui pointe sa truffe !
Les reflets pleins de lumière éclairent-ils ton propos ?
Signé: le papotier en quête d'or noir !