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Grise
Une femme d'une soixantaine d'années s'est immolée à la porte de la maison d'arrêt du Mans pour protester contre la reconduite à la frontière de son compagnon arménien. (les journaux)
Dans son article Dimanche, Anita nous interpelle sur ce désespoir, en toute humanité. Mieux que ce dessin, d'un projet déjà mûri, où l'actualité a ajouté la petite trace grise, bitume à peine fondu, petite tache de rien, devant le mur.
Prison
2008, crayons Conté sur papier, 50 x 65 cm
Aujourd'hui, à 16 h, librairie Résistances, Paris 17 : conférence de presse du Codedo, pour en finir avec le délit d'outrage.
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Commentaires
1CécileMardi 21 Octobre 2008 à 08:32Je reviendrai lire "Anita" ce soir ... pour l'instant, en passant, un escalier qui monte où? et qui descend où ?RépondreL'article d'Anita et ton dessin traduisent bien notre malaise devant ce geste qui est aussi un cri...8Anne OnimJeudi 7 Août 2014 à 18:36Après avoir lu le superbe "papier" d'Anita, tout autre commentaire me semble superflu...alors, Avanti !9Oncle PaJeudi 7 Août 2014 à 18:36Je n'étais pas à la conférence de presse, à Paris, pour le codedo..
Deux de mes frères y étaient,
ils ont pour noms, Jean Jacques Reboux et Antoine Comte..
Je suis épouvanté de ce qui s'est passé au Mans.
je suis anémié par ce sacrifice.
Je suis abasourdi par ce cri sans écho..
Par cette mort.. qui va s'oublier...
La colère, dit-on, est mauvaise conseillère,
La colère est mauvaise conseillère, dit-on..
la ...
Oncle Pa
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