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Oui... hein... qui pense au bûcheron ?
Pour votre confort de lecture, je recopie le texte* :
L’Arbre merveilleux de Noël
Dans la tiédeur de la maison, les enfants font danser leur jeune joie autour de l’arbre de Noël et les mères, ravies, regardent brûler au bout des sombres branches les bougies multicolores parmi les jouets. Mais, qui pense, en cette heureuse nuit, au rude bûcheron qui est allé, pour le plaisir des petits, couper au flanc des montagnes le sapin étoilé de givre.On a la chance de ne pas être tombé sur le bûcheron qui s'en va perdre ses enfants dans la forêt.
* Quand on est payé à la ligne, on ne boude pas l'adjectif.
Source document : Le Petit Journal du 23.12.1923, gallica.bnf.fr.
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Commentaires
Le marchand ne pense qu'à ses sous, l'enfant ne pense qu'à ses jouets, le père militant ne pense qu'au prolétariat qui souffre, le bûcheron ne pense qu'à couper les sapins pour des clopinettes, les sapins ne pensent qu'à verdir la terre, la terre ne pense qu'à tourner !
Signé : Je pense que je dois y aller, j'ai mon café qui bouille ! Joaïeux noïêl !
Café bouillu, café foutu.*
* On pouvait espérer qu'il ne se satisfasse pas de cette banalité convenue en guise de réponse, eh bien, on se trompit, la tartine dans le bol.
Une pensée pour l'ostréiculteur,
Le paysan, le boulanger
Et même le simplet
Pour qui Noël est Noël
Plus de bûcheron mais seulement des ateliers en Chine lointaine pour fabriquer les sapins en papier
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Qui pense à l'arbre coupé?