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Le Mans – septembre 2009
Mort inutile
Mais l'araignée de la haie
Ne mange que des violettes.
A. Rimbaud
Mouche engluée
dans la toile
d'une araignée
partie chercher ailleurs
une herbe meilleure
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La fuite à Varennes. Marie-Antoinette conduit le char de l'État.
C'est le propre de l'écrivain d'être prévoyant...
– Tu veux peut-être dire prescient ?
– Si tu veux... Quelque chose d'approchant en tout cas. Comme dans Je suis partout, les derniers jours de Nicolas Sarkozy, de Jean-Jacques Reboux. Qui écrit – je resitue brièvement le contexte – :
Sa fiancée lui déconseille la lecture de la Sarkose obsessionnelle, Nicolas S. :
« – Tu veux bien m'passer L'Équipe magazine, ma chérie ?
[...]
Nul ne sait comment aurait réagi le président en lisant ces lignes [celle du livre prise de tête].
Peut-être aurait-il dit : " Faudra que j'demande à Woerth si on peut pas lui coller un contrôle fiscal, à cet abruti !" »
La suite ne dit pas si Serge Hefez, l'abruti, a fait l'objet d'un contrôle fiscal.
L'illustration n'a aucun rapport ?
– Oh, que si !...
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Lumière d'un vitrail d'Alain de Bourgues, église de Ste-Suzanne – photo Maïette
Jusqu'au 4 juillet, l'exposition Nature en fête à la Bergerie du château de Ste-Suzanne (53) présente des œuvres de Sophie et Alain de Bourgues.
Les toiles d'Alain de Bourgues donnent l'impression de générer leur propre lumière tant la recherche sur la couleur et le travail dans la matière sont poussés à l'extrême. De l'univers végétal dont elles s'inspirent, se dégage une grande sérénité.
Comme si les formes qu'elle crée préexistaient dans l'argile, Sophie agit à la manière d'une archéologue. Ses modelages et céramiques nous relient aux mythes fondateurs. D'un doigt léger.
Pour compléter la visite : le site d'Alain.
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Vitrine à Fougères – août 2009
Les trois Suisses se mettaient en quatre.
Les quatre sans cou ont perdu leur chef.*
* Les dessous de l'article : slogan du marchand à distance et titre de Robert Desnos.
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Il a été démontré que le lion avait en horreur la contrebasse, et que ses poils se hérissaient lorsque l'archet fait grincer les cordes de ce violon gigantesque.*
Notre photo montre ce qu'entendait Brutus, le lion de Jean-Baptiste Pezon quand Charles Mingus jouait Pithecantropus Erectus.
* Joseph Méry, la Comédie des animaux.
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