• Solstice enfin

    Jardin des Renaudies

     

    Machine à passer le temps – Détail du mécanisme.

     

    C'est l'hiver et tant mieux. Sauf pour les cailles sujettes à convulsions. On les soigne en les trempant dans l'eau froide. Elles attrapent alors un mal de narines dont elles finissent par mourir tant se moucher les affaiblit. Buffon, le grand naturaliste, n'en pipe mot. Il rapporte à l'inverse que la chaleur de l'oiseau est telle qu'on en a tiré le proverbe chaud comme une caille.*

     

    * Œuvres complètes, tome septième, page 261

    « FaucheuseLa femme, la jeune fille et le gandin »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 05:14

    " dans la pluie et le gris

    Quelle résonnance

    s'obstine

    dans ce froissement

    d'air et d'eau

    sans mots

    un pan de passé

    tiré en arrière

    un épais vent d'eau

    aussi lourd que ce temps "

    Antonio Emaz " sauf"  édition Tarabuste

    2
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 05:25

    D'où l'autre expression : "ça caille sec".... ;)

    3
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 05:25

    D'où l'autre expression  : "ça caille sec !".... ;)

    4
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 08:37

    D'où.

    5
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 08:38

    Tout est dans la nuance

    6
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 08:50

    Belle idée de donner à lire ce poème. Antoine Emaz est un grand poète contemporain.

    7
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 09:00

    le prénom!!! Où avais-je la tête..??, j'espère qu'il m'excusera.

    8
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 10:03

    Rebond à propos de ta machine (à battre ?) :

    Dans un petit moulin, 

    Un moulin à café,

    Le temps passait,
    Le temps passait.
    Et du soir au matin,
    On voyait par-dessus
    Le temps moulu,
    Le temps moulu.

     
    Dans une jolie tasse,
    Une tasse à café,
    le temps coulait,
    Le temps coulait.
     
    De profil et de face,
    Je voyais dans la tasse,
    Le temps tassé,
    Le temps tassé.

     
    J'ai bu le café brûlant,
    Il faut bien passer le temps.
     
     
    Carl Norac
    Petits poèmes pour passer le temps,
    (Didier jeunesse)
    9
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 20:47

    Ça caille?? un rapport avec ton histoire de cailles??

     

    10
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 21:12

    Je connais une petite chinoise qui marche dans la rue avec une caille dans les mains pour avoir chaud. Devant les vitrines, la caille rit ou la caille botte  mais jamais la caille ne se mouche.

    11
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 21:33

    Comme quoi, il y a une certaine cohérence dans le fouillis de ma pensée.

    12
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 21:35

    Et chez Didier, il faut bien que jeunesse passe.

    13
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 21:36

    J'avais entendu dire qu'elle buvait la tasse, mais je n'avais vérifié l'information.

    14
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 21:48

    Je ne voulais pas me poser la question : je vais ouvrir le Dictionnaire historique de la langue française.

    Alain Rey note pour étymologie de caille (oiseau) une onomatopée latine et relève les expressions gras comme une caille, chaud comme une caille, pour souligner l'embonpoint, l'ardeur amoureuse.

    Le verbe Cailler (ressentir le froid) a une parenté avec coaguler : le corps se fige.

    15
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 21:58

    J'ai toujours le Dictionnaire historique de la langue française sous le nez (sur les genoux pour être précis) et j'y lis que la caillebotte est un fromage de lait caillé et que le caillebotis est ainsi appelé par analogie avec la claie qui recevait les fromages de caillé. J'ai aussi une caillette, femme légère et gaie au XIXe.

    Salue la petite chinoise, les contemporaines de M. Parmentier se réchauffaient à la patate chaude.

    16
    Vendredi 23 Décembre 2011 à 08:06

    Ma grand-mère, vendéenne, préparait chaque jour ses caillebottes. Sa soeur avait une autre recette, mais ma G-M prétendait que la sienne était la vraie, l'authentique. Après avoir fait prendre le lait avec la présure, elle coupait le bloc plusieurs fois dans les deux sens et faisait un peu cuire. Avec une tite confiture de prune, c'était fameux.

    17
    Vendredi 23 Décembre 2011 à 10:35

    Tu n'aurais pas reçu un tour de main en héritage, pour réussir à coup sûr les fromages ?

    18
    Jeudi 29 Décembre 2011 à 08:33

    Dans la machine à passer le temps, on perd ses couleurs.

    19
    Jeudi 29 Décembre 2011 à 21:31

    Faudrait changer de lessive.

    20
    thé âche
    Jeudi 7 Août 2014 à 17:55

    temps va la caille à l'eau qu'à la faim elle se casse

    signé le retoucheur air breuuu

    21
    André
    Jeudi 7 Août 2014 à 17:55

    Le titre d'hier: la faucheuse

    la photo d'aujourdhui : la botteleuse

    !!!!

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