• Voiture jaune

    Alma materVient d'arriver par la poste : Alma mater, d'Albertine Benedetto.*

    La poésie est une formidable ressource de vie.
    Bonheur de lecture. Et pas seulement en raison des premier et dernier vers – Non ma fille tu n'iras pas danser / elles vivent et c'est assez. Albertine Benedetto donne corps à une mère, une adolescente, une fillette – la même femme à trois moments de sa vie – l'une tenant les désirs et les rêves des deux autres dans le lourd habit de ses inquiétudes.  L'écriture, limpide, variée, jouant des formes, sait aussi être sensuelle.
    Les eaux-fortes de Nathalie Prats situent le poème dans un monde du conte. Et s'il s'agit d'un conte, la fin en est heureuse : chacune retrouve sa liberté .

     

    * Polder n° 167. Voir le site de la revue Décharge. Ne pas manquer non plus le billet consacré à Cécile Guivarch, puis courir chez sa ou son libraire.

    « Chat dans mon arbreÇa gazait »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 20 Novembre 2015 à 06:58

    - Tentateur !...

    (Merci pour les bonnes nouvelles, ça change...)

    2
    K
    Vendredi 20 Novembre 2015 à 08:02

    C'est jaune et ça ne sait pas...

    ... toujours ce que cela peut apporter.

    3
    Le Wolf
    Vendredi 20 Novembre 2015 à 08:16

    C'est une grande qualité, même lorsqu'elle n'est pas libidineuse de donner envie.

    4
    Vendredi 20 Novembre 2015 à 11:17

    comme quoi la poste peut encore être utile et de bons services ?

    signé : Hermès

    5
    yannick
    Samedi 21 Novembre 2015 à 07:34

    Si les fin de certains contes sont " heureuses", c'est qu'il a eu cheminements,

    mesures et métaphores qui ouvrent l'esprit au désir, à la liberté, à l'accueil de l'autre comme inconnu.

    Comme ça aussi la poésie !

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    6
    Samedi 21 Novembre 2015 à 22:39

    @Topa – Moi, je n'ai pas été déçu !

    @K – Il n'y a pas que des avis d'impôts !

    @Le Wolf – Et aussi une belle idée de la femme. Si je connaissais l'auteur, je pourrai dire "vue de l'intérieur".

    @thé âche – Oui, même si je regrette une détérioration des services (Les revues du vendredi arrivent parfois le lundi !)

    @yannick – Il y a cheminement. Dans un très joli vers : "voici que mes filles ont accouché de moi".

    7
    yannick
    Dimanche 22 Novembre 2015 à 08:11

    Merci,

    émotion inattendue à l'écoute de ce vers..

    comme si ce qu'on appelle poésie exprimait une réalité  jusque là invisible parce que non dite...

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