• Du salon de l'automobile, je serais peut-être reparti avec un tricycle. Là, c'était salon de la carte postale ancienne.

    Je choisis les pires. Et je partage.

     

    Carte postale ancienne

     

    Pour son Yvonne chérie, Gaby a annoté la photographie.

    M. et Mme Sénégal, qui ne vaut pas le couple que formera M. et Mme S***. Qu'en pensez-vous ? Puis : quelle figure ingénue !...

    Au verso :

    Votre carte du 28 reçue hier soir est d'un goût exquis. Mes félicitations. Elle m'a rajeuni (peut-on parler pareillement à 22 ans !). Ça ne sent pas le marocain, un pareil minois.



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  • Champignons

     

    – J'hallucine grave, s'exclama la voisine quand je lui montrai mes champignons, j'ai envie de dire : violet de chez violet. Du jamais vu. Ya pas photo, c'est clair.

    « Ma parole, c'est le jour des poubelles...» fis-je in petto.* Certains jours, ma voisine m'épate.

    – Et...

    – Ah non, on ne donne jamais ses coins à champignons !

     

     

    * Dans sa phrase : pas moins de six des 99 mots et expressions à foutre à la poubelle, recensés par Jean-Loup Chiflet (Le Seuil, 2009)


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  • Calendrier des postes

     

    Qu'est-ce que je vous disais !


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  • Gué-de-selle Étang du Gué-de-selle à Mézangers (53) – novembre 2010

     

    Demain on trouvera la photo sur le calendrier des postes !


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  • Un tract paroissial. La pratique est peu courante.

     

    cloyes1.jpg

     

    T.S.V.P. L'invitation est polie. Je tourne. Au verso, ces vers :

     

    C’est ainsi qu’à nouveau, dans le jeune matin,
    Vous irez en ces jours faire votre cueillette,
    Et préparer pour nous, en la grande cagette,
    Les fruits de votre clos. Vous prendrez au jardin
    Les beaux légumes verts, arrosés dès l’aurore,
    Y joindrez la poulette et des œufs frais pondus,
    En un don généreux qui toujours vous honore.
    Ces envois - Dieu Merci - ne seront pas perdus :
    Nous savons bien qu’un jour, tout au bout du voyage,
    Salades et lapins porteront témoignage.

     

    Si je puis me permettre un conseil : séparons salades et lapins, sinon la verdure pourrait bien ne plus témoigner de rien.


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  • À André à qui je n'apprendrai pas ce que sont les canons à bouillettes


    PanoramaL'Étang neuf à Sillé-le-Guillaume – novembre 2010

     

    Extrait de l'article 4 du règlement de la pêche à la carpe sur l'Étang neuf :

    panoramaplus.jpg

     

    Personnellement, je vous déconseille également le patator pneumatique, canon à bouillettes du pauvre. Explosif.

     

    Patator

    document : http://mapage.noos.fr/fpenaud/Patator/patator_pneumatique.html

     

     

    Le panorama de l'étang est réalisé à partir de 6 photos. Cliquer sur l'image pour un affichage agrandi.


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  • En première intention, la photo de cette sculpture en cours de réalisation accompagnait l'article d'hier. Finalement, j'ai choisi une illustration qui n'allait pas distraire la lecture.

    À l'inverse, la fable de Joseph Poisle-Desgranges pourrait bien faire qu'on s'intéressât moins à mon œuvre. Crâne de blaireau que deux canines en or et diverses choses doivent encore compléter.

     

    Blaireau

     

            LE RASOIR ET LE BLAIREAU

            Coquet blaireau, mordant rasoir,
            Placés vis-à-vis d'un miroir,
            Tour à tour servaient à leur maître.
            Le rasoir faisait disparaître
    La barbe ou le duvet qu'il trouvait en chemin,
    Et le soyeux blaireau, se chargeant sous la main
            D'une mousse blanche et durable,
    Se complaisait à rendre un menton vénérable.
    Tout à coup le rasoir blesse l'homme en glissant.
            — Maladroit ! dit en pâlissant
            Le blaireau, qui se pose en sage ;
    Vois le sang qui jaillit du plus charmant visage,
    Et l'effet que produit trop de légèreté.
    — Ah ! ne me blâme pas de ma vivacité,
            Lui répond l'autre en son langage ;
    Si j'avais comme toi flatté sur mon passage,
            De mon mérite on eût douté.

            Au doux ami qui nous caresse
            Et passe sur chaque défaut,
            Préférons celui qui redresse
            Et tranche parfois, s'il le faut.
       


    Joseph Poisle-Desgranges
    Cent et une fables, Paris, 1852

    source : gallica.bnf 
     


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