• – Il paraît que tu apprends à dessiner. C'est une gageure ?
    – Non ! Un rattrapage.
    – Et tu peux nous montrer ?
    – Bien sûr. À gauche, le carnet de croquis, à droite la plaque de polystyrène gravée, en dessous un tirage.

    J'apprends à dessiner
    J'apprends à dessinerJ'apprends à dessiner 1, 2017, gravure sur polystyrène extrudé, image : 15 x 10 cm

    – Ah oui, c'est bluffant !
    – Je vous en prie.


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  • Têtard 

     En pays de bocage, la haie était une ressource que le paysan savait préserver*. Les arbres étaient conduits en têtards, arbres courts de tronc, dont les branches coupées tous les 8-12 ans fournissaient le bois de chauffage. Parfois, pour de vieux chênes, on conservait une branche – tire-sève –  qui facilitait la reprise de la pousse.**

    L'arbre ci-contre tient du têtard. Il donne l'impression de se protéger de la bise venue de l'ouest.

    En bonus, sorti d'oubli :

    La branche tire-sève du têtard
    signale le chemin de ta maison
    autre gland autre sève à tirer

     

     

    * Aujourd'hui, le paysan descend dans la rue pour qu'on ne le prive pas de son poison. Un documentaire : le Roundup face à ses juges
    ** Tout sur la conduite de l'arbre têtard ici.

    Têtard, 2017, acrylique sur toile, 100 x 81 cm

     


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  • Il y a du soleil dans ma rueD'une toile précédente (ci-dessous), je n'ai gardé que le soleil dans l'angle haut. Cette image du soleil, empruntée à Yaël alors qu'il était en maternelle, fait depuis partie de mon petit vocabulaire graphique.
    Compte tenu des éléments reconnaissables, j'aurais pu en changer le titre pour Composition, mais je trouve qu'il subsiste un peu de cet air indécis que donne le soleil.

     

    Il y a du soleil dans ma rue,
    2008-2017, acrylique sur toile, 100 x 81 cm

     

    Il y a du soleil dans ma rue (2008)


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  • Paysage aux pas perdus
    Paysage aux pas perdus, 2017, acrylique sur toile, 100 x 81 cm (détail)

    Pour rebondir sur ses pieds et sur le titre du tableau, dans Les Pas perdus, André Breton écrit :
    « On sait maintenant que la poésie doit mener quelque part.» Et plus loin :
    « L'encre et le papier savent seuls tenir l'imagination en éveil.»*

     

    * André Breton, Les Pas perdus, 1924. Les deux citations dans un passage consacré aux  Chants de Maldoror.


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  • Hoiseaux

    19 septembre 2017, un peu avant 14 heures.

    Je peux dire précisément où est venue l'idée de ces dessins.
    Sur la D95, qui relie la D28 (St-Symphorien – Bernay-en-Champagne) à la D357 (Laval – Le Mans), juste avant le chemin de Goin (Latitude 48,070632 ; longitude - 0,095740 ; altitude 99,98 m)
    – Quel est l'intérêt de cette abondance de précisions ?
    – Aucun, pour l'heure.
    – Autre question : Chagall a-t-il été consulté ?


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  • Personnage

    Personnage avec manteau en poil de planche à découper,
    2017, craies sur papier, 61 x 43 cm

    Alain Helissen affirme que tout est dit dans le titre. C'est juste.
    Le dessin est un frottage* sous lequel on devine une planche à découper qu'une feuille pesante a durablement marqué de son tranchant.

     

    * Procédé dont on attribue la paternité à Max Ernst.


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  • Atelier de Groutel

    – C'est l'ouverture de la chasse ?
    – Non... la journée du patrimoine.

    Pour l'occasion, l'atelier de Groutel avait ouvert ses portes. Avec Jacques, maître typographe, nous avons tiré les cartes qu'on voit ci-contre sécher sur le tourniquet.

    – Voilà des lapins prolifiques !
    – Certes, mais ça n'en fait pas de bons catholiques !*

     

    * Pape François, La Vie, 20.01.2015

     


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