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Bout de planche de peuplier
Carnet de l'ouvrier Alphonse Peltier, commencé le 21 août 1876.
Sur chaque double page, l'état, par quinzaine, des journées travaillées. Six jours sur sept, douze heures par jour. Chaque journée payée 2 francs 50, puis 2 francs 75 à dater du 30 avril 1878. Tarif inchangé jusqu'au 26 août 1894.
Demain on laisse les vieux papiers pour la photo d'une Calopteryx horribilis*.
* Tu ne la connais pas celle-là !
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Commentaires
1h50 pour un sercueille ... 2h pour un cercueille ... combien de temps pour un sarkofaje ?Très émue (d'autant qu'on m'a volé les journaux de mes grands-pères, heureusement que j'avais copié quelques unes de leurs pages sur mon blog, il me reste une trace !) !
Je crains le pire pour demain, c'est "horribilis" qui m'inquiète.Finalement, Alphonse n'a pas à se plaindre : il ne travaillait pas le dimanche !...Il restait deux pages au carnet, après le départ (en retraite ?) d'Alphonse. Elles ont servies – économie de papier – quelques années plus tard, à noter les dépenses en cidre de :
Lefeuvre 16 bolées 1 f 60 x
Renaut 15 bolées 1 f 50 x
Carré 9 bolées 0 f 90 x
Guilleux 11 bolées 1 f 10 x
Bozé 8 bolées 0 f 80 x
Je viens de relire les Paroles de tes Poilus. Tu pourrais peut-être nous rafraîchir la mémoire...12AndréJeudi 7 Août 2014 à 18:26la planche à billets aurait sans doute été plus efficace que celle en peuplier pour augmenter les revenus!
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en quelques chiffres on en appre,nd plus qu'en toute une histoire
le nombre d'heures travaillées par semaine, la paie bien maigre, on peut imaginer un ouvrier consiencieux, méthodique.Belle écriture déjà quelqu'un de cultivé tous le monde ne sais pas écrire en 1870.
peut etre un ouvrier spécialmisé, sans doute de la ville.
bon je n'ai pas deviner la copuleur de ses yeux mais d'autres pages et qui sais ! LOL !