-
Vide
Le soir de l'annonce du décès de Mahmoud Darwich, Oncle Pa m'adressait le courriel suivant :
« – Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ?
– Que la maison reste animée, mon enfant. Car les maisons meurent quand partent leurs habitants »*
La maison de Mahmoud est vide ce soir.
Oncle Pa
Les poèmes de Mahmoud Darwich continuent à nous accompagner.
* Mahmoud DARWICH, Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? traduit de l’arabe (Palestine) par Elias Sanbar
Actes Sud, 1996
-
Commentaires
1TopaMercredi 27 Août 2008 à 12:36J'aime bien quand la poésie, comme ça, mine de rien, nous aide à vivre...RépondreOui. Mine de rien.
Ajouter un commentaire