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Voiture jaune
Vient d'arriver par la poste : Alma mater, d'Albertine Benedetto.*
La poésie est une formidable ressource de vie.
Bonheur de lecture. Et pas seulement en raison des premier et dernier vers – Non ma fille tu n'iras pas danser / elles vivent et c'est assez. Albertine Benedetto donne corps à une mère, une adolescente, une fillette – la même femme à trois moments de sa vie – l'une tenant les désirs et les rêves des deux autres dans le lourd habit de ses inquiétudes. L'écriture, limpide, variée, jouant des formes, sait aussi être sensuelle.
Les eaux-fortes de Nathalie Prats situent le poème dans un monde du conte. Et s'il s'agit d'un conte, la fin en est heureuse : chacune retrouve sa liberté .* Polder n° 167. Voir le site de la revue Décharge. Ne pas manquer non plus le billet consacré à Cécile Guivarch, puis courir chez sa ou son libraire.
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Commentaires
3Le WolfVendredi 20 Novembre 2015 à 08:165yannickSamedi 21 Novembre 2015 à 07:34Si les fin de certains contes sont " heureuses", c'est qu'il a eu cheminements,
mesures et métaphores qui ouvrent l'esprit au désir, à la liberté, à l'accueil de l'autre comme inconnu.
Comme ça aussi la poésie !
@Topa – Moi, je n'ai pas été déçu !
@K – Il n'y a pas que des avis d'impôts !
@Le Wolf – Et aussi une belle idée de la femme. Si je connaissais l'auteur, je pourrai dire "vue de l'intérieur".
@thé âche – Oui, même si je regrette une détérioration des services (Les revues du vendredi arrivent parfois le lundi !)
@yannick – Il y a cheminement. Dans un très joli vers : "voici que mes filles ont accouché de moi".
7yannickDimanche 22 Novembre 2015 à 08:11Merci,
émotion inattendue à l'écoute de ce vers..
comme si ce qu'on appelle poésie exprimait une réalité jusque là invisible parce que non dite...
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- Tentateur !...
(Merci pour les bonnes nouvelles, ça change...)