Quand Jean-Pierre H. Tétart* envoie ses vœux, c'est le Rêve de Dieu. Dire s'il fréquente les plus grands.
Inspiré de son texte, un des derniers dessins de l'année.

Alors que Dieu rêvait, « la Femme engendrée par son Esprit obscur s’était détachée de lui pour suivre le plus beau des Anges. Et celui-ci, de son épée à triple fil, la balafra et la perça neuf fois en décrétant : " Par ces portes on accédera aux labyrinthes de la connaissance, mais peu en reviendront et ceux qui en reviendront sauront qu’il n’y avait d’autre secours en toi que la mort… " Et il inscrivit cette loi dans les marges du Livre.»


* Découvrir Jean-Pierre H. Tétart sur le site de l'Iresuthe : Vallis Clausa. Et pour aller plus loin : le Voyage du chat (Le Temps qu'il fait, 1998) ou la Patience des rochers (Cénomane, 2006).

On maintient
pour les faire grandir
les enfants
sur des chaises*
et on les abandonne, jambes ballantes, au bord du vide.

Rose et verte en juin, sur une contrainte d'Anita (La Pêche à la baleine), cette toile a pris de nouvelles couleurs. On pourra comparer (Rose & vert).


* états de siège

Ce matin là, Cécile (Joli temps pour la saison) n'a pas eu le doigt léger sur la touche Entrée. Par trois fois, elle a commenté cette Rhubarbe :
« Avec ça, on doit faire des toiles complètement tartes.»
 

On imagine que j'ai une vie facile, mais quelle réponse un rien fine puis-je apporter à cette note percutante de Flora :
« D'habitude c'est la chaise qui est cannée !»
Surtout si, après avoir compris, je ris pendant un quart d'heure.
La réalité dépasse ma fiction : c'était le 10 juillet.
 

Bien que la cuisine ne soit pas un sujet qui me passionne autrement qu'attablé, je me devais de répondre à l'interrogation d'un collègue chasseur qui me demandait comment laquer un canard sauvage.
La cuisine chinoise est une étrange cuisine, surtout en ce moment, en cette époque dite de réchauffement climatique...
 

J'ai donc imaginé une recette améliorée à partir d'une idée que m'a communiquée un ami vivant dans la forêt amazonienne... de Guyane.
Pour laquer, il faut que cela brille ! J'ai donc, dans le jardin d'un ami* parti, avec sa famille, en Martinique et qui m'a laissé les clés de la chaîne de son arrière cour, creuser une mare de 123 mètres cubes...
Je l'ai remplie de mercure, puis l'ai couverte d'eau salée et d'un peu de miel !
J'y ai jeté un canard. L'ai immergé !
Mirez le résultat ! Le canard est laqué ! Brillant, à consommer immédiatement !
Cette expérience m'a donné l'idée de préparer, pour le premier de l'An de la Biodiversité, une caille à l'éolienne.


* Note du webmestre
Si tu te reconnais Marc, pas sûr que tu reconnaisses ton jardin !
Dans le même ordre d'idées – si on peut appeler ça une idée – notre voisine nous a fait raccourcir les pattes d'une table empruntée à un sien ami – et à son insu – au prétexte qu'elle recevait les sept Nains au réveillon.

Dans les commentaires d'une vie monacale, mon œil (20 février), Oncle pa nous gratifiait d'un poème et Mimi nous servait cette pensée de Robert Benchley :
« Tout le monde est capable de faire un travail quelconque tant qu'il ne s'agit pas de celui qu'il est supposé faire à cet instant.»
 

Pas de dinde à Noël, mais de l'oie. Merci Jean (l'astuce) Bertrand – caution scientifique d'Ahoui.
Oyons est sorti le 9 mars et a entraîné un échange vif entre les lecteurs, la Marguerite du Pré aux bouzes – ruminant philosophe – prenant la chose avec distance :
« Du moment qu'y s'permet pas d'nous d'mander d'en prende une sur le dos pour la transhumance, peut ben aider ces pauv' bêtes l'gars Jean l'Astucieux.»