• En m'adressant leur poème, les enfants et leur enseignante pouvaient-ils imaginer qu'ils feraient vibrer une corde sensible ?

    Une chaise vide

     

    Poème des élèves du CE1-CE2 de l'école Robert Desnos d'Alençon, illustré d'une lino.


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  • Le Luart (72) Le  premier avril 2003, le charcutier du Luart proposait son boudin noir. Chaud.

     

    On l'avait oublié.

     

    Cela fait aujourd'hui, exactement 8 ans, 8 mois et 8 jours.


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  • N'importe quoi J'apprends à parler à mon ordinateur.

    Il semble faire preuve de bonne volonté. Articulez, dit le mode d'emploi. Afin de lui dicter un texte de ma voix la plus claire, je me racle la gorge.

    Et sur ce raclement, il affiche à l'écran :

    Le Pen

    J'entends d'ici les sceptiques... aussi lui envoie-je une suite de raclements modulés pour qu'il répète cette incongruité première et là, il fait son poète – abscons – :

    Le Pen veut un voeu que le maire me le même nombre mal un maire me donne le nom même nous peut en mettre plein la gueule.
    Plein la gueule ? Aurait-il des dons divinatoires ?

     

    Je vais prendre un peu de sirop.

     

     

    Illustration : Prise de vue aléatoire et floue – 18.03.2011


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  • Tango pour José

    « La mort c'est comme la vie   Ça n'existe pas  » écrivait José.*

    Ben si. Les deux.

     

    José Millas-Martin, poète, est décédé ce début décembre.

     

    Topa lui rend hommage sur son blog biloba.

     

    L'image ci-contre est un brouillon pour un des poèmes du Tango pour José, aux éditions Donner à Voir.

     

    GUERRE


    Trois êtres Paniers poireaux Torchon Biberon couchés terre Garçonnet sur bras replié Petite fille nue Bras ouvert Ficelles de sang noir Yeux Narines Bouches Près mur Mère bandeau Sang Trempe sang Bras gauche Paume ouverte enlace sa fille retournée vers le sol
    Le monument et les discours pour plus tard


    José Millas-Martin
    (Trayecto-Trajet – éditions Sépia, 1985)

     

    * Du poème Hier. Le titre est emprunté à Bien fait vite fait (« Belle foutaise  Venons de l'éternité  Y retournons »). Ces deux textes dans Posologie usuelle, éditions La Bruyère, 1987, repris dans l'anthologie À mots rompus.


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  • Fourmi de 18 mètres

    Linogravure

     

    Fourmi à l'échelle 1/100. Il y a sans doute une légère approximation : Robert Desnos ne précise pas si les antennes sont déployées, ni même s'il faut comprendre le chapeau dans les dix-huit mètres annoncés.

     

    Note : hier, outre Robert Desnos, étaient invités Jean de la Fontaine et Zouc.

    Pour les gourmand-e-s : une interprétation de Juliette Gréco, musique de Joseph Kosma et la fourmi de Zouc.

     


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  • Dix-huit mètres et polyglotte. Une fourmi ? Ça va pas la tête. En sus, dessus, un galure. Casquette de besogneuse ou haut-de-forme de pas prêteuse.
    Avec un attaché-case. En carton bouilli. Plutôt un cartable : elle va à l'école.
    Latin première langue. Non formica sum ! C'est ça. Fais la maline. Affabule.

     

    fourmi1.jpg

    Trois étapes d'un projet pour illustrer la fourmi de Robert Desnos.


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  • Complicité féconde. Pascal Juhel et Thierry Gaudin poursuivent leurs ballades à contre tons* avec des cartes poèmes éditées par les éditions Donner à Voir. 

     

    Pascal Juhel & Thierry Gaudin

     

     

    En plus de celles des deux amis, la nouvelle série de cartes poèmes réunit des réalisations d'Anne Poiré et Patrick Guallino, Alain Boudet et Michel Foucault. Elle est disponible auprès des auteurs ou sur le site des éditions Donner à Voir.

     

    * Ballades à contre tons avec oiseaux, atelier de Groutel, 2011

     

    Bon anniversaire à celui qui le mérite aujourd'hui. Avec certes un soupçon de retard, mais au moment où je formule mon vœu, je suis raccord.


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