Jaune capucine terne, en bain de baies mûres de bryone
Jaune chamois, en bain de capsules de faines
Jaune abricot du chèvrefeuille des Alpes
Jaune doré de l'écorce du cornouiller mâle
Jaune franc du curcuma, fléchi au savon
Jaune ravenelle vif, de première mise en bain de cytise
Jaune franc, en bain de fumeterre fraîche
Jaune franc de gaude sèche — Plus solide en gaude verte
Jaune ravenelle en déchet du bain de genêt à poils
Jaune foncé mat, du genêt des teinturiers
Jaune intense olivâtre, en bain du géranium à Robert
Jaune jonquille des fleurs fraîches du jonc marin
Jaune souci

Jaunes

Jaunes de Durcet


* D'une liste de teintures végétales

Le cothurne a raté le virage.

Aux ouvriers et ouvrières de ThyssenKrupp à Jeumont
Aux ouvriers et ouvrières de Celanese à Pardies
Aux ouvriers et ouvrières de Continental à Clairoix
Aux ouvriers et ouvrières de PTPM à Aÿ
Aux ouvriers et ouvrières de Sony à Pontonx-sur-l'Adour
Aux ouvriers et ouvrières de Total Petrochemicals à Notre-Dame-de-Gravenchon
Aux ouvriers et ouvrières de Scapa à Bellegarde-sur-Valserine
Aux ouvriers et ouvrières de Samsonite et Sublistatic à Hénin-Beaumont
Aux ouvriers et ouvrières de Stora Enso dans le Douaisis
Aux ouvriers et ouvrières de Caterpillar France à Echirolles et Grenoble
Aux ouvriers et ouvrières de MATT à Montcornet près Reims
Aux ouvriers et ouvrières de MPAP à Ploërmel
Aux ouvriers et ouvrières de FCI Microconnections à Mantes-la-Jolie
Aux ouvriers et ouvrières de LyondellBasell Industries à Fos
Aux ouvriers et ouvrières de Valéo à la Suze-sur-Sarthe
Aux ouvriers et ouvrières de

À bas couvreur, la tuile est cassée, disait-on à celui qu'on voulait faire descendre d'un lieu élevé.*


* Dictionnaire des proverbes françois, George de Backer, à Brusselles, 1710

Jacques a fini le repas au cognac, on pourrait penser, à lire Huysmans, que c'était à la Chartreuse.

« Partout grimpaient des pampres découpés dans d'uniques pierres ; partout flambait un brasier d'incombustibles ceps, un brasier qu'alimentaient les tisons minéraux des feuilles taillées dans les lueurs différentes du vert, dans les lueurs vert-lumière de l'émeraude, prasines du péridot, glauques de l'aigue-marine, jaunâtres du zircon, céruléennes du béryl ; partout, du haut en bas, aux cimes des échalas, aux pieds des tiges, des vignes poussaient des raisins de rubis et d'améthystes, des grappes de grenats et d'amaldines, des chasselas de chrysoprases, des muscats gris d'olivines et de quartz, dardaient de fabuleuses touffes d'éclairs rouges, d'éclairs violets, d'éclairs jaunes, montaient en une escalade de fruits de feu dont la vue suggérait la vraisemblable imposture d'une vendange prête à cracher sous la vis du pressoir un moût éblouissant de flammes ! »*

– Pourvu que Bernard Pivot n'en fasse pas une dictée !


* J.-K. Huysmans, En rade, Flammarion - Folio classique

Tout semble si noir. Aussi, parlons du poil.

« Le poil noir : on en admet de deux sortes ; l'un, qui n'est pas parfaitement noir, et qui a un œil un peu roussâtre, celui-ci est dit noir mal teint ; l'autre, qui est d'un noir véritable vif, il est dit noir jayet. Le premier de ces poils est infiniment plus commun que l'autre.»*

Demain : le gris pommelé.


* Cl. Bourgelat, Élémens de l'art vétérinaire – Traité de la conformation extérieure du cheval, 6e édition, Paris, 1808

J'ai oublié le nom du chat.
La souris s'appelait Minnie. Pouvait-elle espérer autre prénom de ses parents, inconditionnels de Walt Disney ?


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