• Le Chant de l'ormeLe Chant de l'orme,
    2017, acrylique sur toile, 100 x 81 cm.
    Ci-dessous : détail (partie haute du tableau).

    Ce pourrait être le chant du cygne pour l'orme de nos haies champêtres, victime de la graphiose, un champignon transporté par le scolyte, insecte dont la larve, en creusant des galeries, ajoute ses propres dégâts.

    Régulièrement, sur le terrain, des ormes naissent (de rejet ?) et croissent sainement pendant quelques années jusqu'à atteindre une taille de 3 à 4 mètres ; c'est à ce moment que le scolyte, tapi dans l'ombre, s'attaque aux jeunes rameaux. Des scientifiques ont démontré que l'insecte reconnaissait l'arbre à sa silhouette.*

     

    * Source : Denis Sergent, Ormes, l'hécatombe du XXe siècle, journal La Croix

     

    Le Chant de l'orme (détail)

     

     


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  • En écho, à la toile montrée précédemment, deux robes sorties de la réserve.

    À gauche, Robe, 2006, acrylique & papier collé sur toile, 65 x 54 cm
    À droite, La petite robe bleue que tu ne mets jamais, 2006, acrylique & craie sur toile, 100 x 80 cm

    En février 2007, le billet suivant et sa note de bas de page, accompagnaient cette petite robe bleue :
    La robe en soi* ne m'intéresse pas, mais ce qu'elle révèle du corps qui l'habite.
    * Je sais, c'est coton à comprendre et on est dans l'incertitude quant au sérieux du propos.

        Robe          Robe


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  • Assise, verre à la main

    – Ce jour-là, je ne portais pas ma petite robe bleue ?
    – Si... Pourquoi ?

     

    Assise, verre à la main, travail en cours, toile 46 x 38 cm


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  • Rue de la Vicomté 07 Billet (ap)paru furtivement le 20 juillet.

    C’est grave docteur ?

                             Dites-moi pourquoi les mulets
                             font des crottes carrées ?

                                               Henri Tachan

    La roune de balleuse
    a brouté tout le foin
    et crotté sur le pré
    ses ballots
    pâles momies

    J’ai rêvé que je
    mangeais mes chaussettes
    Dois-je consulter ?

     

    Ce carton est daté du 14 Juillet 17, ce que nous montre, avec insistance, le drapeau tricolore.

    Rue de la Vicomté 7, 2017, acrylique sur carton, 100 x 50 cm

    * Un ballet ? Ben voyons ! Je n'allais pas l'écrire, mais Ouest-France ne s'en est pas privé. Titre d'un article de Guillaume Le Du : Le bal des moissonneuses-batteuses bat son plein (21.07)  – Note actualisée le 21.
    ** Dois-je préciser que nous avons ici des ballots de paille et non des ballots de foin ?


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  • Couple sur le pré

    Couple sur le pré,
    2017, acrylique & pastels à l'huile sur toile, 100 x 81 cm

     

    J'ai dit chez quel poète ce tableau puisait ses racines.

    La poésie étant affaire de partage et d'amitié, de cet autre poète dont ami m'a offert J'aurais un royaume en bois flottés*, une citation qui prend sa mesure ici :
    « N'approuve la beauté que si tu peux l'étreindre.»

     

    * Nimrod, J'aurais un royaume en bois flottés,
      
    Poésie/Gallimard, 2017


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  • Couple sur le pré   Couple sur le pré

    Deux études pour Couple sur le pré
    – pastels sur papier, 61 x 43 cm
    – fusain, craie et acrylique sur Kraft, 100 x 80 cm

     

    – Deux études ? L'affaire semble sérieuse !
    – Tout à fait. J'aimerais qu'il y ait entre le couple et la ligne de verts qui figure le pré, un espace pour le rêve de l'observateur. Ni trop large, ni trop mince. Le tableau prend source dans le souvenir de ma lecture du recueil de Laurent Deheppe, Les Carottes fraîches*. Je viens de le relire : je n'ai rien à changer à mon souvenir.

    * Polder n° 157, Décharge/Gros Textes, 2013. Revue Décharge sur internet.

     


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  • La sortie des mariés

    L'atelier, le village et moi continuons à nous apprivoiser.

    1er juillet 2017.
    Vive les mariés !
    Ils sortent de l'église.
    Famille et amis bras tendus derrière l'appareil photo.
    Une calèche attend qui va les emporter au septième ciel.
    Puis chacun de reprendre sa voiture.
    En convoi devant  la voiture-balai
    traînant son bouquet de boîtes en fer-blanc.

    Les confettis retombent, papillons las, dans le caniveau.

     

    Rue de la Vicomté 06, 2017, fusain, craies et collage sur carton, 100 x 50 cm.


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