• 20 heures

     

    Vingt heures
    2016, acrylique, collage et graphisme sur toile, 23,8 x 18 cm

    En plus de sa qualité esthétique, cette petite toile se montre accessoirement utile : elle donne l'heure exacte une fois par jour.

     


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  • Billet paru en octobre 2006

    Études aux crayons - sanguine, sépia, pierre noire... - pour un dos. La sculpture qui devait en résulter n'a pas vraiment abouti.

    Dos

     

         

    2006, 5 cartons 37,2 x 31,6 cm

     


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  • Croix sur 3 autoportraits

    Ressortie de l'oubli, sans titre, ni date, ni signature*, cette toile montre trois autoportraits à demi cachés par une croix. 

    Je vais être bien embarrassé si on me demande de disserter sur les intentions du peintre.

     

    * Est-il nécessaire de signer un autoportrait ?

    Collages et acrylique sur toile, 41 x 33 cm


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  • Arbre bleu

     

     

    Arbre bleu, 2015, encres, 24 x 12 cm

     

     

    Germaine Beaumont est en veine quand elle écrit :
    « sa belle main où l'âge commençait à dessiner son arbre bleu. »*

     


    * Germaine Beaumont, Le Rêve et la Vie, feuilleton du Matin du 5 juillet 1939


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  • On dirait pas deux oiseaux

     

    Trois semaines que je suis sur cette toile*. À la recherche d'une vibration du blanc avec les couches primitives. Et voilà qu'au dernier moment, sans prévenir, j'y ajoute deux traits bleus.

    Mon premier public :
    – On dirait deux yeux....
    – Oui. On dirait pas deux oiseaux.

     

    On dirait pas deux oiseaux
    2016, acrylique et collage sur toile, 41 x 33 cm

     

    * J'ai aussi mangé, dormi, pris un bain, lavé ma tasse, retapé la couette, attaché des pieds de tomates, promené le chien, fait le plein du solex, rendu visite à une vieille tante, mangé, dormi, pris un bain...


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  • De 4 angles, marquons le préPas de chemin pour y accéder : la maison occupait le centre du pré. Le propriétaire louait la maison à une dame sans âge et sa mère qui vivotaient d'une allocation et du lait de trois chèvres. Le propriétaire louait la maison mais pas l'herbe du pré. La dame sans âge menait chaque jour les chèvres brouter les bermes des voies communales.
    Un dimanche. « Elles sont trop lourdes pour moi. J'ai rempli deux poches de tasses de pissenlit coupées sur une autre parcelle du propriétaire. Vous pourriez m'aider à les transporter... avant qu'il revienne de la messe.»

     

     

    Ci-contre :
    De quatre angles, marquons le pré,
    2016, acrylique sur toile, 46 x 38 cm

    Les quelques matinaux lecteurs – matinales lectrices itou – qui ont pu voir, hier, l'ébauche de ce billet, pourront mesurer le chemin parcouru.


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  • Trois peupliers d'ItalieTrois peupliers d'Italie (détail), 2016, acrylique sur toile, 40 x 40 cm

    Trois peupliers d'Italie* est aussi le titre d'un recueil de Jean-Pierre Georges. Si j'y ai pensé ? Sûr.. Quoique à mon insu.  Il y a comme ça des petits paquets de mots qui se tiennent la main, s'installent dans la mémoire et ressurgissent quand on a besoin d'un seul d'entre eux : l'arbre qui cache la forêt, le son du cor au fond des bois, le bois dont on fait les flûtes...
    « l'imposture est flagrante qui
       est l'imposteur ? »**
    écrit le poète, dont les éditions Tarabuste publient ce mois-ci : Jamais mieux, qu'on peut découvrir sur le site – dans une présentation interactive – ou au Marché de la poésie**, place St-Sulpice, à Paris, du 8 au 12 juin 2016.

     

    * Aux éditions Tarabuste
    ** extrait d'un poème de Où être bien (le dé bleu, 1984)
    *** J'y serai le dimanche 12, avec Jacques Coly, sur le stand des éditions Vincent Rougier.

     


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