• Vache

    photo Maïette

     

    L'herbe plus verte du voisin vaut bien génuflexion.


    17 commentaires
  • Dessin de Christine Vous ne m'en voudrez pas de terminer une conversation commencée plus tôt dans l'après-midi. Christine me présentait l'argument du spectacle de danse et piano qu'elle monte actuellement avec Irina. Une création* qui s'articule autour d'une phrase de Philippe Dorin :

    « Tous les enfants sont à l'intérieur d'une vieille personne, mais ils ne le savent pas encore.»

    – Tellement vrai ! J'ai noté ce matin, au cours d'une lecture, une phrase qui entre en résonance avec votre argument. Je ne saurais te la citer de mémoire, mais je te l'adresserai à mon retour.

    La voici, extraite d'À la demande générale, d'André Blanchard** :

    « Que transmettre aux jeunes générations ? Surtout pas les vieilles.»

     

     

    * Agathe et Olga, théâtre de l'Écluse, au Mans, les 17 et 18 janvier 2014.

    ** éditions Le Dilettante, 2013.

     

    Ci-contre, un dessin de Christine : la femme porte l'enfant. Oui, je sais, quand Christine danse, c'est un ravissement !


    12 commentaires
  • Années 80. J'animais un atelier de sérigraphie auprès d'enfants. Ci-dessous, la très belle réalisation de Pascal (10 ans).

     

    Bar

    Pascal M., Intérieur de bar, sérigraphie, A4
    [cliquer sur l'image pour agrandir]


    12 commentaires
  • Pendant qu'il a les doigts occupés, il ne se les met pas dans le nez. Voici, in extenso, le dernier courriel de Jean (l'astuce) Bertrand.

     

    Bonjour Ahoui,

    É. Blanchard Nous, Jean (dit l'astucieux) Bertrand savons pertinemment que certains ont abusivement annoncé la fin de nos travaux au compte de la préservation et l'amélioration des espèces vivantes. Mais que nenni, il est ! Ma mission se poursuit inlassablement. Aujourd'hui je peux vous présenter mon dernier chef d'œuvre (en cours). Ayant constaté la disparition de nombre d'espèces à quatre ailes, j'ai repris le dossier à la base : en l’occurrence le traité d'Émile Blanchard (1819/1900) dit "Histoire naturelle des animaux articulés" où j'ai trouvé en son tome 3, édité en 1850, page 51, planche n°3 cet hélicoptère, vulgairement nommé "libellulide".
    Déclaré "disparue" la beste m'a plu, aussi l'ai-je entièrement recréée dans mon laboratoire. Je vous en livre le prototype appelé "origaminodonate bleu".
    Même si certaines imperfections sont à noter, ce clonage (dont on peut commander des versions rouges, vertes, jaunes ou noires sur Internet) doit révolutionner la zoologie moderne.
    Dès demain, je travaille à son envol et vous tiens au courant.

    Jean (l'astuce) Bertrand

     

    Origaminodonate bleu


    16 commentaires
  • On a vu ici des semis non-alignés, voici les semis d'un pensionné des chemins de fer. Et, pour rester sur la bonne voie, un...

     

    Poème avec un quart de Victor Hugo*

     

    Le geste auguste du semeur ?
    Tu parles ! Cul sur le tracteur,
    Rire et Chansons à l'écouteur...
    J'voudrais finir avant six heures.

     

    Semis de maïs Photo Alain G.**



     

    * Vers extrait de Saison des semailles. Le soir, in Les Chansons des rues et des bois.

    ** L'autre Alain !


    12 commentaires
  • Oncle Pa

     

    Fragment d'un poème d'oncle Pa mis en image.

    J'ai souhaité que la typographie entre en résonance avec la souffrance du poète.

     

    « Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.» est le premier vers de Recueillement de Charles Baudelaire.


    17 commentaires
  • Les dessins du vent

    Pirou (50) – Photo Christine Juteau

     

    Autre dessin du vent saisi par Christine à Pirou-Plage. Et, parce que le poète* s'y montre fripon, quelques strophes – qu'on verrait bien dansées** – d'un poème à Doña Rosita Rosa.

     

    Elle est ignorante et libre,
    Et sa candeur la défend.
    Elle a tout, accent qui vibre,
    Chanson triste et rire enfant,

    Tout, le caquet, le silence,
    Ces petits pieds familiers
    Créés pour l'invraisemblance
    Des romans et des souliers,

    Et cet air des jeunes Èves
    Qu'on nommait jadis fripon,
    Et le tourbillon des rêves
    Dans les plis de son jupon.

     

     

    * extrait de Gare !, de l'Éternel petit roman, livre premier des Chansons des rues et des bois, de Victor Hugo.

    ** Strophes dansées, c'est tout moi ça..


    12 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique